1. L'escalier d'Escher


    Datte: 07/05/2019, Catégories: ff, fépilée, plage, caférestau, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Masturbation intermast, Oral mélo, consoler, Auteur: Claire Obscure, Source: Revebebe

    ... à ta main qui s’agite pour me signaler que tu veux ajouter quelque chose, oui, place-la plutôt ici.Oh oui ! Je jouis, et tant pis pour les voisins ! »
    
    […]
    
    — Claire, je crois qu’on a aussi raté la dernière séance.
    
    Je me contente cette fois-ci d’un sourire béat, et c’est la tête sur son épaule que le sommeil me prend.
    
    —ooOoo—
    
    Samedi 8 avril 2012 - matin - ah non, tiens : c’est l’après-midi
    
    Nous nous réveillons dans les bras l’une de l’autre. Valérie s’étire dans un grand bâillement. Je pose une main sur son sein, comme pour capturer un oiseau. Je penche ma tête sur l’autre sein et souffle délicatement dessus.
    
    — Bonjour, mon amour.
    
    Je rougis un peu en disant ces mots. Valérie frémit sous mes doigts.
    
    — Bonjour… mon adorée, me répond-elle.
    
    Je relève la tête vers elle et nous nous embrassons tendrement. Nos langues s’enlacent tout en douceur, et nous nous serrons fort l’une contre l’autre.
    
    — Je te prépare le petit-déj’ au lit, ma chérie ? me demande Val dès que je lui rends l’usage de sa langue.
    — Oh ! C’est si gentil ! Mais, je préfère t’accompagner à la cuisine.
    
    Main dans la main, et bien sûr toujours nues, nous préparons ensemble deux bols de café au lait. Je verse le café, Val s’occupe du lait. Je tiens le pain, elle coupe. Je beurre maladroitement au couteau une tartine ; elle beurre adroitement avec un doigt mon intimité.
    
    Le soleil rentre à flots par la porte-fenêtre de la cuisine.
    
    — Ouah ! Mais tu as un super grand balcon !
    — ...
    ... Oui, et presque sans vis-à-vis.
    
    Nous nous regardons en riant. Les mots sont inutiles ! Je pose le petit-déjeuner sur un plateau et je rejoins Val qui me tient la porte ouverte depuis le balcon.
    
    C’est la première fois que je suis vraiment nue en plein-air. La sensation est divine. L’air, encore un peu frais du printemps qui débute, semble jouer avec mon pubis tout lisse. Je frissonne, mais pas de froid. Nous nous asseyons côte à côte à une petite table de jardin. Nous sommes invisibles au monde extérieur, bien cachées par un mur dans cette partie du balcon. Le soleil réchauffe notre peau.
    
    Val pose sa main tout en haut de ma cuisse. Rien de plus. Pas une caresse, juste une douce et chaude présence. Je regarde Val et je lui souris. Tout simplement. C’est instant est parfait.
    
    Nous terminons le petit-déj’, qui nous servira en fait certainement de repas de midi. Val débarrasse la table et me dit de l’attendre deux minutes. Elle rentre dans la cuisine. Je me lève et parcours le balcon, jusqu’à la limite où je pourrais être vue par un voisin. Je fais quelques allers-retours pour le plaisir de la sensation de marcher nue dehors. Je m’imagine ainsi sur la plage, mon bras passé autour de la taille de Valérie.
    
    Val me sort de ma rêverie ; elle nous a apporté des serviettes de bain et des oreillers.
    
    — Un petit bain de soleil conviendrait-il à Mademoiselle ?
    — Mmmh. Et qui va me passer de la crème ?
    — Je me proposerais bien, mais je n’en ai pas. Mince !
    — Alors, il va ...
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