1. L'escalier d'Escher


    Datte: 07/05/2019, Catégories: ff, fépilée, plage, caférestau, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Masturbation intermast, Oral mélo, consoler, Auteur: Claire Obscure, Source: Revebebe

    ... même…
    
    Elle me plaque deux bisous sur les joues ; ses yeux brillent.
    
    —ooOoo—
    
    Vendredi 7 avril 2012 - 19 heures
    
    Je ne suis pas en retard ! Il est trop difficile de se faire attendre quand le désir est aussi fort !
    
    Je sonne à l’interphone. Val répond aussitôt ; elle devait être collée à son combiné.
    
    — Oui ?
    — À ton avis, c’est qui ?
    — Mince, Suzanne ! Tu veux pas repasser plus tard ?
    — QUOI ??? C’est qui, cette Suzanne ?
    — Monte, Claire ; t’as pas d’humour. C’est même pas drôle. Quatrième étage à droite. Prends l’ascenseur.
    — Tu viens de perdre un point !
    — Youpi ! J’ai réussi !
    
    Je me sentirais presque vexée si je n’avais pas la joie de lui avoir enlevé un nouveau point.
    
    J’appuie sur le bouton de l’ascenseur. L’affichage numérique m’indique qu’il est justement au quatrième. En l’attendant, je contrôle une nouvelle fois tout ce que j’ai préparé à la façon d’une check-list :
    
    Petit cadeau polisson ? OK ! Manteau : OK ; bustier : OK ; seins toujours bien positionnés ? Check ! Jupe ? OK ! String ? On a un problème, Houston !
    
    Et après, y en a qui disent que j’ai pas d’humour… Je leur apprendrai, tiens ! J’en suis là de mon soliloque fébrile quand les portes de l’ascenseur s’ouvrent.
    
    Val est en face de moi, l’index sur la bouche, la tête légèrement penchée sur le côté. D’une voix de petite fille, elle me dit :
    
    — Je savais pas comment m’habiller.
    — Abada. Gla. Bleu.
    
    Elle m’attrape par les épaules et me fait entrer dans l’ascenseur ; son ...
    ... coude a déjà appuyé sur le bouton. Je sais pas si c’est sur le bon étage. M’en fous. La porte se referme. Je n’ai pas eu assez de temps pour admirer son corps que Valérie me dévore la bouche ; ses mains sont dans mes cheveux, sur ma nuque, sur mes fesses, sur mes seins. Je subis avec joie chacun de ses assauts ; je ne respire plus : je ne respire qu’elle. Mes mains veulent se poser sur son corps offert, mais l’ascenseur ralentit. Valérie attrape ma main droite, la glisse entre ses cuisses. Je sens une ficelle. Merde ! Soirée Tampax ? Ça tombe mal. Elle entoure la ficelle autour de deux de mes doigts et me fait tirer d’un coup sec. Valérie pousse un petit cri de plaisir et referme ma main sur… mais oui : ce sont des boules de geisha. Je n’en avais jamais vues « en vrai ». Je n’ai d’ailleurs pas trop le temps de les détailler ; Val en a mis une dans sa bouche et pousse l’autre dans la mienne. Plaisir de retrouver son goût de femme sur ma langue, mais le contact « plastique » m’émeut bien moins que mes cunnis, certes encore approximatifs, de mardi.
    
    Elle sort à reculons de l’ascenseur, me tirant par ce lien original. La démarche n’est pas aisée et contrarie mes efforts pour contempler sa nudité. Nous arrivons à son appartement. Valérie nous retire les boules.
    
    — Tu voulais qu’on ait mangé avant le ciné, mais je voulais quand même partager un petit dessert avec toi.
    — J’en reprendrais bien un peu, dis-je en m’agenouillant devant elle.
    
    J’ai le visage à hauteur de son pubis ; ...
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