Le sourire d'Ava Gardner
Datte: 04/05/2019,
Catégories:
fh,
fplusag,
vacances,
Oral
pénétratio,
fdanus,
confession,
occasion,
Auteur: Camille_2, Source: Revebebe
... alentours. La déflagration se poursuivit, encore et encore, sans jamais devoir s’arrêter, réveillant chaque fois un nouvel orgasme insoupçonné.
Au bout d’une petite éternité, la vague reflua et m’abandonna, haletante, sur le rivage des draps détrempés de sueur. Petit à petit, je retrouvai mon souffle et ouvris les yeux. Sam se tenait toujours entre mes jambes, un sourire sur ses lèvres encore maculées de mon foutre que j’attirai à moi d’un bras tremblant. Nos langues se mêlèrent. À plusieurs reprises. D’abord maladroites, puis de plus en plus fougueuses.
Le lendemain, je me réveillai l’esprit embrumé. En constatant que j’avais dormi nue sous les mêmes draps qu’un gamin qui aurait pu être mon fils, les remords percutèrent mon cerveau, rebondirent sur mon estomac et me ramenèrent à la réalité. Qu’est-ce que j’avais foutu ?! Qu’est-ce qui m’avait pris de me jeter comme ça sur Hugo ?!
Je descendais le petit escalier de la chambre, lorsque la sonnerie de mon téléphone retentit. C’était Quentin. J’attrapai l’appareil, manquai de le faire tomber et courus me réfugier dans la salle de bain pour décrocher, traversant le chalet à poil.
Mon fils appelait pour donner de ses nouvelles. La soirée s’était très bien déroulée, à tel point qu’il souhaitait accompagner le groupe pour une balade qui devait durer jusqu’au lendemain. Il s’apprêtait à me servit son speech du fils qui s’en voulait d’abandonner sa mère. Je lui coupai l’herbe sous le pied en le rassurant que je ...
... comprenais la situation et qu’il avait raison d’en profiter, et que c’était très bien aussi de faire des choses avec des jeunes de son âge, et qu’il n’y avait aucun souci. Quentin me dit que, si Hugo était réveillé, je pourrais lui passer le téléphone pour qu’il lui propose de l’accompagner. Comme je lui expliquai que son ami dormait encore, la conversation se conclut rapidement.
Quand je raccrochai, je me rendis compte que le poids de mes angoisses, et les effets de ma gueule de bois s’étaient envolés comme par magie. Je passai un peignoir, me dirigeai vers le coin-cuisine et lançai un café. Pendant que le liquide s’écoulait, je sortis sur la terrasse.
En repoussant la porte-fenêtre de l’entrée, mon regard s’arrêta sur mon reflet. Mes longs cheveux bouclés étaient en bataille, mais ce matin-là, je leur trouvais un charme particulier. Ainsi qu’à mes yeux gris-vert, bien que cernés par le manque de sommeil, et à ces rides qui marquaient le coin de mes lèvres, ou se dessinaient sur mon front.
Évidemment, sous le peignoir je savais que mes fesses étaient un peu ramollies. Mon épaule me faisait parfois souffrir, mon ventre n’était plus parfaitement plat – l’avait-il jamais été, de toute façon ? – et il me fallait désormais porter des lunettes pour lire ou regarder un film. Mais les traits de mon visage conservaient, malgré tout, une grande part de leur finesse, ma poitrine – ma fierté… ! – restait pleine et ferme, ma bouche charnue et sensuelle, la courbe de mes hanches ...