LA DANSEUSE
Datte: 04/05/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Poesexe, Source: Hds
... pénombre nos corps se rejoignent instinctivement pour la série de slows. Là encore, pas question d’approche circonspecte, de distance à respecter. Son corps souple et chaud vient se lover contre le mien, ses mains viennent se nouer autour de mon cou, ses seins orgueilleux défient mon torse au travers du fin tissu du chemisier, ma jambe s’avance entre les siennes légèrement écartées et fait pression sur son entrejambe, mes mains voyagent de sa nuque à ses fesses et évaluent les contours de cette terre promise, sa tête s’enfouit au creux de mon épaule, et elle vient murmurer à mon oreille. C’est l’instant des premiers mots échangés. La musique est forte, et nous n’avons pas à chuchoter. Son timbre est chaud, un peu rauque, mais très féminin. J’apprends son prénom Inès. Je trouve qu’il lui va bien. Je lui dis le mien Fabien, en souhaitant que ma voix lui plaise. La voix c’est essentiel. Combien de fois ai-je fantasmé sur une fille, qui avait détruit mes rêves sans s’en douter, dès qu’elle avait ouvert la bouche. Je suis sensible aux sons, mais surtout à l’accord entre les sons et ce que je vois. Il doit y avoir une harmonie, entre le physique, le timbre de voix, l’accent parfois, ou encore le vocabulaire. Pour éviter toute dissonance, j’en dis toujours le moins possible, au début.
Nous tournons ensemble, seuls dans l’obscurité, au milieu des couples qui s’embrassent, et se caressent. Petit à petit, et sans mot dire, je découvre la courbe de ses hanches, la chaleur de son ...
... dos, la finesse de ses attaches, la sensualité de sa nuque, le soyeux de sa chevelure.
Elle n’est pas en reste, et ses longs bras nus m’enserrent. Elle a palpé la dureté de mon dos, mes épaules musclées, senti sous sa joue mes pectoraux, effleuré ma barbe naissante, empoigné mes poignées d’amour au dessous de mon tee-shirt. Il n’y a pas de jeu de séduction, juste une évidence. Nos visages se rapprochent et nos lèvres se trouvent pour un premier baiser. J’aime le goût de ses lèvree, Elles sont pleines, et fruitées. Ma langue vient à la rencontre de la sienne. Elle est pointue, et darde dans ma bouche. Je touche ses dents, j’enfonce ma langue au plus profond de sa bouche. Nos souffles et nos salives communient dans un élan irrépressible. Nous mettons fin à ce premier baiser et nous nous regardons, satisfait de cet examen buccal incontournable. Elle revient contre moi, et me couvre le cou de baisers légers. J’embrasse son front, et descend pour prendre à nouveau sa bouche. Elle pince ma lèvre inférieure entre les siennes et tire, avant de me relacher, et de se jeter contre ma bouche avec violence, nos dents s’entrechoquant presque. La musique nous porte et nous jouons de longues minutes, nos bouches seulement reliées parfois par nos langues qui s’agacent avant de s’attirer, nos mains qui se cherchent, qui s’enlacent et se délacent, pour mieux partir à la découverte de l’autre, nos corps qui se frottent mutuellement, captivés par une charge sexuelle presque palpable.
La série ...