1. COLLECTION ZONE ROUGE. La Comtesse de Forchambeau (3/16)


    Datte: 02/05/2019, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    ... dire.
    
    Je suis aux aguets bien caché quand de grands cris me parviennent venant de chez nous, je prends le risque de sortir de mon bosquet pour avancer jusqu’à la lisière et quand je vois ce qui se passe sur la terrasse mon premier réflexe est de bondir pour aider père et mère.
    
    Ils sont entourés de plusieurs hommes ou femmes hurlant sans que je puisse comprendre ce qu’il est dit, mère est tirée par un bras le buste à l’air sa robe arrachée, père lui aussi est tenu par deux hommes les pieds traînant au sol, chargé comme un sac à patates.
    
    Mère et père doivent rejoindre d’autres personnes dont des amis de mes parents propriétaires comme nous, au bas des marches vers une charrette.
    
    Tous ont des fourches et des fléaux voire des serpes et des serpettes avec des bonnets sur la tête.
    
    Sortant du château un homme tout vêtu de cuir, tenant une hache à double tranchant en main qu’il porte comme si c’était un vulgaire brin de paille, il est gigantesque et avec sa cagoule sur sa figure, il a dû paniquer père et mère quand il est entré.
    
    Je vais pour m’élancer quand je me sens plaquer au sol.
    
    • Arrête Blanche, c’est inutile, c’est trop tard.
    
    Je comprends que c’est le Duc, venant à son rendez-vous qui m’a vu et qui vient de me plaquer au sol, en tombant son bras entoure ma poitrine, malgré la situation de mes parents mes pointes se durcissent.
    
    • Laissez-moi aller aider mes parents.
    
    • Et avec ta tenue de cavalier, tu seras pris par ce boucher que tu vois devant ...
    ... toi.
    
    • Mais, c’est Justin ton fils qui a sa tête au bout de ce pic.
    
    • Oui, j’ai vu cet homme lui trancher avec cette hache sans aucun problème vu sa force, je venais d’aller dans ma cabane de chasse dans la forêt déposer des affaires, car je me préparais à partir avec mon fils, les bruits d’un soulèvement dans notre secteur étant venus jusqu’à mes oreilles.
    
    J’arrivais à la lisière quand j’ai entendu crier, il venait de sortir mon fils sur le devant de la maison et avant que je réagisse, ce soudard a fait tournoyer sa hache et la tête de mon fils est tombée.
    
    J’ai très vite réfléchi, j’étais désarmé et j’ai pensé à vous alors je suis passé par la forêt pour venir en passant par ici et c’est là que je t’ai vu prêt à faire une bêtise, je te promets que je châtierais cet homme dès que je le pourrais.
    
    Viens, il faut fuir, tu es de la même carrure et j’ai ce qu’il nous faut dans ma cabane de chasse.
    
    Il me relève me prend par la main et nous courrons presser de nous éloigner, dans la cabane, il m’oblige à me mettre nue et me donne des effets comme ceux de nos paysans avec une blouse ayant une corde comme ceinture, des pantalons des guêtres et grosses chaussures de cuir le tout avec un bonnet et une cocarde aux trois couleurs signent des insurgés.
    
    • Met cette serpe à ton côté, j’ai mis du sang de brebis donnant l’impression que tu as coupé une tête si l’on croise d’autres groupes de révolutionnaires.
    
    Je vais vers la Vendée chez un cousin, je t’emmène.
    
    Il prend ...