Deutsche Gefahr
Datte: 29/04/2019,
Catégories:
fh,
hh,
hagé,
couple,
couplus,
extracon,
extraoffre,
cocus,
Collègues / Travail
hotel,
fête,
telnet,
contrainte,
vidéox,
facial,
Oral
pénétratio,
hsodo,
québec,
Auteur: Sweetguyqc, Source: Revebebe
... ni plus ni moins ce qui l’attendait pour les prochains jours.
La deuxième pensée qui lui vint en tête était de savoir s’il avait commis une erreur avec Audrey hier. Il ne se posait pas souvent ce genre de question, mais il était toujours délicat de s’envoyer en l’air avec la fiche de paie. Lorsqu’elle avait quitté la berline hier à un coin de rue de l’hôtel – question de ne pas éveiller les soupçons – il ne savait pas ce qu’elle avait fait.
Sitôt douché et habillé, il sortit de sa suite et vit son équipe de surveillance. Frank s’approcha de lui, lui tendant une tasse de cappuccino.
— Bien dormi, Monsieur ?
— Très bien. Vous-même ?
— Nous ne dormons que très rarement.
Sur un clin d’œil, il prit la direction de la grande salle de réunion de son équipe. Ce qu’il y vit, malgré l’heure matinale, le jeta par terre. La salle était pleine de membres de son cabinet, qui discutaient de manière animée. La pièce sentait le café froid, et à voir les regards tirés, il sut que son équipe n’avait pas beaucoup dormi. Il aperçut Audrey à l’autre bout de la salle, en pleine discussion avec Benoît et son état-major. Ils étaient, de toute évidence, les deux seuls qui s’étaient octroyé le droit de dormir un peu. Elle était resplendissante dans un tailleur beige.
— Madame la chef de cabinet adjointe, puis-je vous demander de me dresser le portrait ?
Suite à cette phrase qu’il avait prononcée d’un ton calme, il prit place dans le premier fauteuil disponible ; la salle se tut. Il ...
... dut pousser une pile de papiers épars pour faire de la place à sa tasse.
Se déplaçant pour lui faire face, Audrey le regarda, une lueur au fond des yeux. Eux seuls pouvaient comprendre ce qui se cachait dans ce regard.
— Bonjour, Monsieur le Ministre. Benoît…
— Monsieur le Ministre, bonjour. Suite à une étude approfondie de la proposition allemande, nous ne pouvons que constater que nous nous trouvons dans un cul-de-sac. Nous ne pourrons nous opposer à la proposition. Après moult tractations avec nos collègues des autres délégations, nous sommes échec et mat. Nous n’avons que les Français et les Anglais avec nous. Et encore, ils sont frileux.
Ils avaient toutes les raisons au monde d’être frileux, car ce Werber pouvait anéantir leur carrière par un seul envoi anonyme à un grand quotidien.
Benoît poursuivit son long exposé de la situation économique internationale précaire dans laquelle son pays se trouvait, chose qu’il n’était pas sans savoir. Tous les faits qu’il énonçait ne faisaient que renforcer la situation plus que délicate dans laquelle il se trouvait.
— La seule chose qui pourrait nous sauver, Monsieur, à court et à long terme, serait que les Allemands laissent tomber cette entente et honorent la dernière. Ces fritz, toujours plus gourmands que la fois précédente…
— Vous me dites donc qu’à plus ou moins long terme, nos plus grandes entreprises seront délocalisées, que des milliers d’emplois seront perdus et que notre PIB chutera de manière dramatique ...