1. Les conflagrations de la vie


    Datte: 29/04/2019, Catégories: ffh, fbi, frousses, couple, poilu(e)s, bain, campagne, douche, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, couple+f, Auteur: Drulin, Source: Revebebe

    ... défend, car pour lui il ne peut aimer une autre femme que sa compagne, même s’il en baise d’autres. Mais avec Michèle, il y a autre chose, et il s’en ouvre à sa chérie qui n’en prend aucun ombrage.
    
    — C’est la preuve, lui dit-elle, qu’on peut aimer plusieurs personnes avec la même passion sans que ni l’une ni l’autre n’y trouve à redire. Je trouve même très bien que ton amour pour Michèle soit au-delà d’une simple histoire de cul. Moi-même je l’aime sincèrement ; elle m’aime de la même manière, et je crois qu’elle a pour toi également des sentiments réels, bien au-delà de la simple amitié. Nous sommes trois et nous nous aimons. N’est-ce pas formidable ?
    
    Michèle se sent bien et trouve parfaitement sa place dans ce trio. Dans une démarche de se rapprocher de l’état naturel total, elle ôte les bijoux qui ornent ses tétons et laisse les poils de son pubis repousser. Cela demande du temps puisqu’elle n’était pas seulement rasée, mais épilée. Un fin duvet de poils tout doux et soyeux finit par apparaître pour constituer un buisson brun qui plaît infiniment à Jacques.
    
    Elle s’habitue également aux us et coutumes du lieu. Aussi, lorsqu’il y a parmi les clients des libertins, elle accepte de partager de doux moments sexuels avec des femmes. Puis, au fil du temps, ce sont aussi des hommes qu’elle accueille dans son lit. Pourtant c’est avec Jacques et Emmanuelle qu’elle trouve le plus de plaisir.
    
    À la fin de la saison, elle décide de rester sur place et de plus remettre les ...
    ... pieds en ville. Elle sait qu’elle ne recevra aucun salaire, mais cela n’a aucune importance pour elle car la vie qu’elle mène avec ses amis est bien supérieure à une quelconque rémunération.
    
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    Deux étés passent ainsi dans une entente parfaite. Mais au cours de l’hiver suivant, Emmanuelle est hospitalisée en urgence. Jacques et Michèle viennent la voir, très inquiets sur son état de santé. Elle leur dit :
    
    — Pour moi, le voyage est fini. Non, écoutez-moi, ne m’interrompez pas ; c’est déjà assez difficile pour moi. J’ai une grave maladie, une saloperie, une maladie génétique qu’ils disent. J’en ai pour deux ou trois mois au plus. Je ne veux pas que vous me voyiez devenir une loque humaine ; je souhaite que vous gardiez de moi l’image d’une belle femme, heureuse de vivre, jouissant de l’existence. Donc je souhaite que vous ne veniez plus me voir. Jurez-le.
    — Nous te le jurons.
    — Bon, il y a un second point. Est-ce que vous m’aimez ?
    — Naturellement.
    — Moi aussi je vous aime… Enfin, je vous ai aimés, car à présent tout est fini. Alors, en témoignage de mon amour, je souhaite que les choses continuent. Je veux que vous ne cessiez pas de coucher ensemble puisque vous vous aimez. Ainsi, lorsque vous jouirez, je serai encore un peu avec vous. Je ne veux pas que vous pensiez un peu à moi lors du coït. Ainsi, s’il y a quelque chose après la mort, je pourrai vous admirer et me dire qu’il reste sur Terre des choses bien plus fortes que la mort : l’amour, le sexe, la ...