Les conflagrations de la vie - Histoires de Sexe

Les conflagrations de la vie

... glisse-t-il.
— Après les plaisirs de Gomorrhe, je veux bien goûter à ceux de Sodome. N’as-tu pas peur de voir apparaître le Diable ?
— Je le repousserai en disant : vade retro, Satanas !
— Je suis si chaude que je ne pourrais rien te refuser, mon amour.
— Voulez-vous que je sorte ? demande Michèle.
— Pourquoi donc devrais-tu sortir, ma chérie ? répond Emmanuelle. Regarde-nous donc, ce ne sera que meilleur. Ne te montre pas bégueule et tu verras un homme enculant une femme avec un tel talent qu’il va la faire grimper au septième ciel. Ça va être une découverte pour toi, et peut-être voudras-tu y goûter.
— Bien, dit Michèle avec soulagement, ayant eu peur un instant d’être exclue. Je pensais seulement que ma présence vous dérangerait.
— Notre degré d’intimité est tel qu’il est normal – et je dirais même important – que tu voies comment nous baisons.
— Et puis au temps béni de la communauté, ajoute Jacques, il était inconcevable d’avoir ce genre de pudeur. Les séparations entre chaque alcôve étaient si minimes que personne ne pouvait ignorer ce que faisait le voisin. Et s’il voulait voir et pas seulement entendre, il n’y avait aucun problème.

Jacques se colle contre le corps moite d’Emmanuelle. Son parfum, mélange de sueur et de sécrétions vaginales, le rend animal ; elle en est encore plus désirable, plus excitante. Du bout des doigts il prélève de la cyprine sur le bord de ses lèvres intimes. Il dépose ce liquide à l’entrée de l’anus en guise de lubrifiant. La ...

... femme ne proteste pas, bien au contraire : elle attend l’introduction désirée. Les mains de l’homme écartent les deux globes fessiers, faisant apparaître un petit trou plissé.

— Je t’attends, mon amour.

Michèle se relève et regarde comment Jacques va prendre sa copine. Elle est effrayée, se souvenant des douleurs qu’elle avait endurées dans cette pratique. Pourtant, elle regarde avec une sorte de fascination cet acte qu’elle a toujours considéré comme cruel et barbare, surtout lorsqu’elle devait s’y soumettre. Entre Emmanuelle et Jacques, la nature des relations est tout autre ; lorsqu’ils baisent, ils communient. Leur plaisir n’est pas seulement dans la jouissance éprouvée, mais également dans la jouissance procurée à l’autre. Elle, qui n’a jamais osé quémander quoi que ce soit à son mari au cours de leurs relations sexuelles, est stupéfaite de constater qu’il n’est pas rare que sa copine guide son amant sur des chemins vicinaux. Même si c’est lui qui a proposé de la sodomiser, elle a tout de suite accepté et l’encourage sur cette voie.

Jacques introduit son membre dans l’anus sans résistance. Une fois fiché au fond du conduit étroit, il commence un lent va-et-vient.

— Viens me caresser, ma chérie, demande Emmanuelle à Michèle. Viens me faire reluire l’argenterie, mets-toi entre nos jambes.

Michèle s’approche au plus près de la copulation, léchant en même temps le clitoris de son amie, et au passage les couilles de l’homme. La sodomie conjuguée à la masturbation ...