1. Bébert, le chauffeur de bus


    Datte: 27/02/2018, Catégories: fh, hplusag, fdomine, cérébral, Auteur: Mariechriss, Source: Revebebe

    ... faute.
    — Bon bon, ça va. Et maintenant va chercher ma valise et laisse-moi tranquille. Fais-moi quelque chose à manger. Je sens que je vais avoir faim tout à l’heure.
    
    Bébert dévale les escaliers en courant et revient trois minutes plus tard avec les affaires de Marie-Claude. Vicieusement, Marie-Claude a retiré son tee-shirt et, dans la salle de bain, elle fait couler l’eau dans la baignoire. Bébert a juste jeté un œil en passant et son cœur a bondi.
    
    Bon sang qu’elle est belle, il bande à en crever son pantalon ! Heureusement, c’est un jean, ça ne craint rien de ce côté-là.
    
    — Bébert, viens me dégrafer mon soutien-gorge, j’ai du mal à bouger le bras.
    — J’arrive mon ange.
    
    Il pénètre dans la salle de bain et le spectacle de Marie-Claude, de dos, en sous-vêtements lui coupe la parole.
    
    — Alors, tu dors déjà, et ben tes copines elles doivent s’ennuyer avec toi !
    — Non non, voilà j’arrive.
    
    Ses mains tremblent et il a du mal à défaire les agrafes du soutien-gorge.
    
    — Alors, c’est pour aujourd’hui ou pour demain ?
    — Tout de suite mon ange, voilà, ça y est.
    
    Les deux mains de Bébert auraient bien remplacé le sous-vêtement, mais les bras de Marie-Claude se sont refermés sur ses seins et, en se retournant, elle indique la porte à Bébert d’un coup de menton autoritaire.
    
    — Dehors, voyeur.
    — Oui oui je pars, jamais je n’oserais.
    
    Mais la bosse de son pantalon dément ses propos.
    
    — Dehors je te dis, tu ne viendras à l’étage que quand je t’appellerais, c’est ...
    ... compris ?
    — Oui Marie-Claude, oui oui c’est promis, quand tu m’appelleras seulement. Je vais faire à manger, prends ton temps.
    — À tout à l’heure.
    
    Et Marie-Claude claque la porte derrière Bébert qui ressort tout penaud de la salle de bain.
    
    « Eh bien ! se dit-il, je ne suis pas près de la sauter la petite. Mais aussi pourquoi vouloir brusquer les choses ? Elle a été choquée par l’accident, laisse-lui le temps de réagir. »
    
    De son côté, Marie-Claude s’étend voluptueusement dans son bain chaud et parfumé. Depuis des jours, elle en rêvait. Ses mains caressent sa peau douce et ferme et elle sent monter en elle des envies. Non, elle ne va pas se branler comme cela. Non, ce n’est pas le moment. Alors, elle met ses deux mains derrière sa tête en guise d’oreiller et étend son corps voluptueusement dans l’eau chaude et parfumée. Ses yeux se ferment à moitié et son esprit part à la dérive en imaginant des scènes de plus en plus chaudes avec, non, ce n’est pas possible, avec Bébert !
    
    Cette découverte la réveille brutalement et un grand point d’interrogation apparaît sur son visage.
    
    « Je ne suis pas en manque pourtant après les journées que je viens de passer. C’était plutôt la saturation. Alors se peut-il que ce gros nounours m’ait séduite sans que je m’en aperçoive. Non impossible ! Et pourtant, c’est bien lui que tu chevauchais dans tes rêves en hurlant ton plaisir. C’était bien lui, pas de doute. Attention ma vieille, ne te laisse pas emporter, sinon tu vas le payer ...