Bébert, le chauffeur de bus - Histoires de Sexe

Bébert, le chauffeur de bus

La voiture de Bébert s’est arrêtée devant un petit pavillon modeste mais coquet avec un jardin bien entretenu.

— Voilà, on est arrivé, c’est mon royaume, maintenant c’est le tien, enfin, si… si tu veux bien rester quelques jours.

Le regard de chien battu affiché par Bébert amuse beaucoup Marie-Claude qui se retient de rire.

— Eh bien pour aujourd’hui d’accord et demain peut-être. Après ça ferait jaser tes voisins, non ?
— Euh oui, tu as sans doute raison, mais pour moi ce n’est pas très important, tu vois, comme qui dirait que c’est que des vieux, alors enfin, tu vois quoi.
— Euh non pas vraiment
— Ben, c’est pas eux qui iront dire des choses dans mon dos, ils me connaissent depuis que je suis tout petit et, au contraire, ça leur ferait très plaisir de me voir avec une aussi jolie fille
— Un peu jeune pour toi, tu ne trouves pas ?
— Non non, au contraire, enfin si quand même.

Il a baissé la tête en disant cela, car il vient de comprendre que jamais Marie-Claude ne serait à lui, il est trop vieux. Alors avec un gros soupir dans la voix, il sort de l’auto et va ouvrir le portail.

Marie-Claude a un sourire triomphal. En un tour de main de petite garce, elle a dominé Bébert et maintenant, il va lui manger dans la main pour peu qu’elle lui laisse entrevoir un sein ou son cul. Elle ne va pas s’en priver et Bébert va filer doux. Elle va en faire son laquais et prendre son plaisir quand vraiment elle en aura envie et non quand on lui imposera comme cela a été le ...

... cas ces derniers temps.

Bébert est remonté dans la voiture et rentre dans le jardin. Il descend et attend que Marie-Claude descende à son tour. Mais elle ne bouge pas. Elle a décidé que c’est lui qui viendrait lui ouvrir la porte. Bébert réalise d’un seul coup et fait le tour de la voiture en balbutiant des excuses.

— Excuse-moi Marie-Claude, je n’ai pas l’habitude, tu sais.
— Tâche de t’en souvenir maintenant.
— Oui Marie-Claude, je n’oublierai pas.

Bébert se dirige rapidement vers la porte d’entrée qu’il ouvre en grand devant Marie-Claude qui pénètre dans le monde de Bébert. Bien sûr ce n’est pas Versailles, mais l’ensemble a du charme et elle sent que pour se reposer cela va être l’endroit idéal.

— Viens je vais te montrer ta chambre et le reste. Moi, je vis en bas comme cela tu peux prendre tout le haut, on ne se gênera pas.
— OK, je te suis.

Bébert monte le premier et ouvre la première porte en haut de l’escalier :

— La salle de bain, tu vois il y a une grande baignoire et tout le confort. La chambre est au bout du corridor. Tu vois, elle est grande aussi et le lit est très confortable, tu verras.

Le coup d’œil qu’il jette à Marie-Claude tout en disant cela en dit long sur ses envies, mais le regard indifférent de son invitée le refroidit immédiatement.

— Ici tu as les WC et là un placard de rangement.
— Très bien, je sens que je vais rester deux ou trois jours, le temps de me refaire une santé après tes exploits.
— Eh ! c’est pas tout de ma ...