1. Gwladys et les permissionnaires (1)


    Datte: 27/04/2019, Catégories: Trash, Auteur: Miel sauvage, Source: Xstory

    Gwladys porte admirablement ses vingt ans, avec son corps ciselé par l’exercice et une alimentation saine. Une poitrine ferme et développée, un visage aux traits fins, éclairé par un regard azuré, le tout surmonté d’une abondante chevelure brune, complètent ce physique avantageux.
    
    Pour ne rien gâcher, elle sait mettre ses attraits en valeur. Sa robe bleue moulante, ses jambes emprisonnées dans leurs gaines de nylon et ses sandales lui donnent un charme sage et discret, comme il sied à la jeune bourgeoise qu’elle est.
    
    Absorbée dans la lecture d’un magazine, elle feint d’ignorer ses compagnons de voyage, dans une indifférence plus excitante que la plus explicite des invites.
    
    Les permissionnaires présents dans son wagon en ressentent l’attraction. Favorisée par l’alcool et l’effet de meute, l’audace des garçons gagne en intensité chaque minute.
    
    Consciente de la convoitise qu’elle suscite, Gwladys s’amuse de la situation. Par jeu, elle écarte les jambes. La robe courte semble taillée pour ce genre de provocation. Le tissu remonte légèrement, livre aux yeux des soldats une vue sur les appâts cachés de la demoiselle. Une culotte blanche bien sage apparaît, en contraste avec le bleu de la robe.
    
    D’un bond, l’un des témoins rejoint Gwladys et s’avachit sur le siège contigu. Deux autres bidasses prennent place sur la banquette d’en face.
    
    Elle continue à feuilleter son magazine, indifférente à ses turbulents voisins. La lumière dispensée par les plafonniers ...
    ... s’accroche à sa silhouette, met en valeur ses formes, irise ses pupilles et le nylon des jambes d’éclats pailletés.
    
    La jeune fille se soulève légèrement, se rassoit sur les plis de sa robe, découvre davantage son sous-vêtement. À ses côtés, des yeux se portent sur sa gorge, suivent le v des clavicules, plongent dans le décolleté, butent sur la dentelle du soutif. La lectrice croise les gambettes dans un crissement à peine audible. Bien exposées, elles dévoilent une bande de peau claire, en contraste avec l’épiderme mat des bras et du visage.
    
    D’une main fébrile, le garçon touche une cuisse dont la chaleur diffuse à travers le tissu opaque. Il saisit l’extrémité élastique et abaisse la pièce de vêtement jusqu’au genou. Sans réaction de la jeune fille, il effleure la cuisse dénudée. Une onctueuse tiédeur mignote sa dextre et progresse le long de son système nerveux. Il renouvelle l’opération pour la seconde cuisse qu’il caresse avec excitation. Enhardi, il remonte à la lisière de la culotte. Douce sensation que celle du coton tendu sur une zone chaude et boisée, comme en témoigne les poils qu’il devine dans le sous-vêtement. Une traction trop forte sur une touffe et la fille lui claque sèchement la main. Quelques instants de latence et il reprend ses manœuvres. Ses doigts écartent l’élastique de la culotte. Il commence à l’abaisser, mais une seconde tape interrompt son geste.
    
    Calme et concentrée sur son magazine, le visage impassible, la lectrice ne montre aucune ...
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