1. Lectures érotiques (17). Gil Debrisac : « La Bourgeoise » (Editions Blanche, 2011)


    Datte: 26/02/2018, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... sa jolie épouse dans les pires débauches. En fait, Gil et Edouard sont complices, Gil informe en direct Edouard du spectacle dont il est le témoin, au téléphone et en lui envoyant des photos. Rébecca ne connait pas le marché passé entre Gil et son mari, celui-ci rémunérant Gil pour ses photos et enregistrements.
    
    L’expérience suivante sera saphique avec Clotilde, en présence de Gil bien entendu.
    
    Gil ira jusqu’à faire jouer à Rebecca le rôle d’une prostituée, Candice, à Pigalle et dans la vitrine d’une maison close de Belgique. Gil se rend compte qu’il a perdu le contrôle de Rebecca. Il ira jusqu’à l’offrir à cinq dockers.
    
    Plongée toujours plus loin dans le stupre et le vice, dans la débauche, Rebecca s'abandonnera alors sans retenue dans une hypersexualité qui la fera quitter mari et amant pour connaître l'absolue soumission à l'homme.
    
    Gil et Edouard seront de toute façon surpris par la décision de Rebecca qui a besoin d’un maître absolu en matière de sexe. Elle tombe sous la coupe de Gontran, un autre collaborateur d’Edouard, qu’elle va suivre. En matière de perversité, Gil a trouvé son maitre.
    
    QUELQUES EXTRAITS POUR INVITER A LA LECTURE
    
    L'usure du couple (début du roman)
    
    • Mon cher Édouard, je n'ai que trente-sept ans, et avec toi j'ai l'impression de vivre comme une nonne ! Ton image de marque à la banque semble bien plus compter que la satisfaction de ta femme. Tu n'hésites même pas à t'absenter parfois une semaine durant pour aller conclure l'une ou ...
    ... l'autre affaire au bout du monde. Et moi là-dedans... ?
    
    • Mais... enfin, Rebecca, il me semble que tu ne manques de rien. Après la piscine que j'ai fait recouvrir, on a installé le hammam que tu désirais. Sans oublier l'abri avec un petit bar sur le court de tennis.
    
    • Ne fais pas l'innocent, Édouard. Tu sais très bien de quoi je parle. Au lit, c'est un désastre. C'est à peine si tu sais que j'ai des nichons à en faire pâlir plus d'une et un cul qui ferait les délices d'un photographe de mode. Quant à ma chatte, elle désespère d'une bite qui pourrait enfin me ramoner jusqu'au délire, je me demande vraiment si tu sais à quoi ça sert !
    
    Édouard de la Molinière avale de travers sa gorgée de Glenfiddish. Entendre son épouse parler de la sorte, aussi crûment, non, il ne peut le concevoir.
    
    • Rebecca, je t'en prie, utilise donc un autre langage que ce ramassis de mots vulgaires qui ne sied guère à notre rang. Ce n'est pas parce que nous sommes en province que nous pouvons nous permettre certains écarts de langage. Pense donc ! Si la banque me nommait à Paris
    
    • N'élude pas la question, Édouard ! Cela fait un mois que ton sexe m'ignore, qu'il n'est plus venu me pénétrer et jouir en moi... A croire que le plaisir des femmes t'importe autant que ta première branlette ! »
    
    Un con pour servir !
    
    « Devenue femme, je n’ai eu qu’une idée en tête : baiser et encore baiser. J’ai d’ailleurs l’impression que c’est ce qui va compter le plus dans ma vie, le plaisir, toujours le ...
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