1. La lecture chapitre 8


    Datte: 24/04/2019, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Effrontée, Source: Hds

    9/ Des invités
    
    A peine levée, je file dans la salle de bain constater si les signes de mes frasques sexuelles de la veille ont disparu. Ouf ! J’ai bien récupéré et cela me rassure. Je vais me faire belle, très belle. J’interroge le salon de coiffure qui accepte de me prendre à 12h30. Juste ce qu’il faut. Pas le temps de soins du corps, ma chatte est encore bien claire au dessous de ma toison bien peignée. Ses grandes lèvres ont cette délicate couleur caramel au lait et dedans on voit poindre le rose délicat de mon intimité. Je me sens belle et prête à la cérémonie d’offrande. Je regrette qu’il ne puisse pas goûter le plaisir de voir ce que je suis pour lui.
    
    En arrivant chez lui, pile à 15H, je réalise encore que je n’ai pas vraiment eu de réponse à ma dernière question.
    
    Plus surprenant encore, je n’avais pas la certitude qu’un spectateur ait pu assister à ma déchéance. Il s’était contenté d’une réponse évasive, qu’il avait bien entendu des bruits suspects mais n’avait rien vu. Évidemment ! Il se moquait de moi. En tous cas j’avais accepté une nouvelle séance de lecture et d’avoir les yeux bandés. Dans mon ventre je sentais un poids continu, une envie de le sentir en moi. Il me baisera, je le violerai peut-être mais il me baisera.
    
    Je ne savais pas si quelqu’un avait assisté à mon comportement d’abandon au cours de la dernière séance, mais à cette heure, je m’en fichais. Quelle honte, pourtant, quand je me revois, affalée, avachie, affichée dans des positions ...
    ... inconvenantes, obscènes en train de quémander d’être baisée, sans aucune considération pour moi.
    
    Il me reçoit courtoisement, comme d’habitude. Je remarque cependant une certaine tension chez lui. Immédiatement, mon regard balaie la pièce et précisément à la recherche d’une présence. Mon sang se glace quand mon regard aperçoit deux verres vides et une bouteille de whisky sur le petit guéridon au fond de la pièce, entouré de deux chaises. Il a dû se rendre compte de ma surprise car aussitôt il me dit :
    
    - Rassurez vous Chantal, nous sommes seuls.
    
    Subjuguée par la chaleur de sa voix, je n’ose même pas l’interroger sur la présence des verres et de la bouteille.
    
    - Mettez-vous à l’aise, je voudrais que nous reprenions nos lectures.
    
    Je suis surprise car je me souviens qu’il avait manifesté le désir de me rendre aveugle cette fois encore en me bandant les yeux.
    
    Il avance ses mains vers mes épaules, tâtonne, prend connaissance des bords de ma veste et délicatement m’en débarrasse. Sans ajouter le moindre mot, il déboutonne lentement un à un les boutons de mon chemisier qu’il ouvre pour mettre mes seins en pleine lumière. Je tremble, car je ne peux m’enlever de la tête qu’il mate. Il sourit légèrement, affichant sa satisfaction en constatant que je n’ai pas mis de soutien gorge. Face à moi, il pose son regard éteint sur ma poitrine dans la même gestuelle qu’un voyeur. Mon trouble est brûlant. Il me voit j’en suis sûre et aussitôt les pointes de mes seins se dressent dans une ...
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