1. Terre des hommes (5)


    Datte: 18/04/2019, Catégories: Erotique, Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... contorsionnant, elle vint poser ses fesses sur le visage masculin. Parallèlement à cela, elle enfournait la dague tendue au maximum de ses possibilités. Bernard eut la sensation d’être avalé par un volcan. De la langue il atteignit les chairs qu’elle lui présentait. Alors chacun reçut sa part de ce dessert si délicieusement présenté. La chatte ainsi chatouillée dégoulinait de sécrétions toutes féminines et l’envie qui montait dans sa verge était de plus en plus difficile à maitriser.
    
    La pipe était royale. Pourtant il arrivait à faire la différence entre les deux bouches qui l’avaient astiqué à quelques heures d’intervalle. Il dut faire un effort pour la calmer.
    
    — Hey ! Doucement, je ne veux pas venir tout de suite. Donne-moi du plaisir oui, mais je veux aussi que tu en prennes…
    
    — Oh pardon ! Mais si tu rebandes après, ce n’est pas un problème…
    
    — C’est parfois un peu plus long à renaitre, je suis plus âgé…
    
    — Âgé ne veut pas dire vieux et ce que je touche là vaut son pesant de plaisir. Ne te retiens pas pour moi, je suis très… en manque, enfin tu comprends ?
    
    — … Je crois que oui.
    
    — Apparemment toi aussi, pour être déjà au bord de l’apoplexie, je me trompe ?
    
    — Non ! Non ! Fais donc comme bon te semble, mais il te faudra patienter quelques minutes après si tu veux que je te prenne…
    
    — Nous avons encore bien du temps devant nous, avant que le jour se lève, me semble -t-il !
    
    —… !
    
    Il avait repris ses va et viens avec sa baveuse collée aux ...
    ... muqueuses de la belle et c’était à son tour de frémir sous les passages habiles qui lui tiraillaient les tripes. Ses cuisses tremblotaient et lui et elle avaient presque joui simultanément. Bernard se trouva surpris de comprendre que chacun de ses petits jets de semence était avalé par la gourmande. Peu de femmes lui faisaient cet honneur de le boire jusqu’à la lie. Et son plaisir en fut décuplé. Quant à Marielle, son corps tout entier se crispait dans un orgasme qu’elle ne refrénait pas. Du reste, ses cuisses serraient comme dans un étau le visage de son lécheur.
    
    L’aube naissante voyait deux corps alanguis et recrus de fatigue se désolidariser l’un de l’autre. Bernard en catimini reprenait la direction de sa chambre. Aucun bruit ne perturbait plus le silence de la maisonnée. Ses voisins ne bougeaient pas non plus. Alors satisfait par ce repos vosgien il s’endormit sans remord. Et les pas feutrés dans le corridor qui le ramenèrent à la vie devaient être ceux d’une Marie-Anne qui venait de terminer sa grasse matinée. Marielle quant à elle, après une douche rapide, abandonnait le nid, à l’issue de ses frasques nocturnes en compagnie de son nouvel amant.
    
    L’invité sous le jet tiède de la salle de bain se remettait de ses émois. Enfin, il rejoignait le couple qui prenait un petit déjeuner tardif à la cuisine. Il s’associa gentiment aux deux amoureux.
    
    — Bien dormi, Bernard ? C’est plutôt calme ici, n’est-ce pas ?
    
    Le gaillard avait juste souri pour se montrer poli. Les amants ...