1. Duchesse et catin (5)


    Datte: 26/02/2018, Catégories: Divers, Auteur: yannlakeu, Source: Xstory

    ... faire voir !
    
    A mon premier coup d’œil, j’avais aperçu Job, jambes écartées, debout en train de se masturber devant le drôle de couple. Le son de sa voix m’était parvenu même si je n’avais pas compris ce qu’il disait à la fille.
    
    Elle jouissait... J’étais choquée, mais fascinée, car elle jouissait vraiment, sans retenue, sans complexe, totalement abandonnée. Elle ne simulait pas.
    
    Ses énormes mamelles qui rasaient la couverture sur laquelle elle était dansaient lentement au rythme des coups saccadés et réguliers de l’animal. Elle gémissait et il me semblait qu’elle l’encourageait.
    
    Quant à l’animal, il n’avait pas l’air malheureux ! Son poitrail était collé au dos de la fille et ses pattes antérieures pendaient de chaque côté du corps. Sa grosse tête surplombait la femme. Il tirait la langue. Ses assauts ininterrompus mettaient en jeu l’ensemble de sa puissante musculature lui donnant toutes les marques d’une énorme puissance. Il était massif, plus qu’un homme d’une certaine façon. Comme elle devait se sentir écrasée, dominée et soumise, comme j’aimais l’être par Jack ! Jouir de la force du mâle en rut, s’abandonner à sa vitalité, à sa brutalité contenue, à sa bestialité... Car le sexe est bestial, le coït du mâle c’est l’instinct... c’est ce que je ressentais précisément à ce moment-là en faisant le parallèle entre l’homme et l’animal. Il me semblait qu’ils n’étaient avant tout que copulation et désir de saillir.
    
    Job avait disparu, du moins je ...
    ... ne le voyais plus et, malgré le froid, je ne parvenais pas à détacher ma vision de cette fille rousse et grasse qui ne cachait pas son bonheur. Avec toutes ces réflexions qui me couraient en tête, je sentis une forme d’excitation et j’en fus culpabilisée immédiatement. Comment une telle dépravation pouvait-elle me faire cet effet ? Etait-il possible que je fusse en train d’envier cette fille vulgaire, mais si lascive ?
    
    J’eus presque envie de me caresser... mais même sans cela, je mouillai.
    
    Et puis soudain, une main s’abattit sur ma bouche alors qu’un bras puissant me retenait captive. Je fus saisie de terreur.
    
    — Ne craignez rien, Madame... C’est moi, c’est Job. Vous allez me suivre au chaud en silence. Il ne faut pas que cette grosse fille de ferme sache que vous êtes là ! Que s’imaginerait-elle ! Le chien a bientôt fini, je crois... après je suis à vous...
    
    Il me conduisit dans un endroit chaud, près de l’écurie, et y entra mon cheval.
    
    J’étais dans le noir. Je réfléchissais. Que faire ? Repartir ? C’était le bon sens même puisque, apparemment, ni Megan ni Jack n’étaient là. Je ne pouvais rester seule avec Job... Je décidai donc de filer à l’anglaise. Malheureusement, il avait fermé à clef la porte de l’écurie... et il avait sans doute gardé la clef sur lui.
    
    Au bout d’un temps qui me parut interminable, j’entendis l’autre fille partir, ou plutôt son cheval... puis il ouvrit.
    
    — A toi maintenant ! Je sais pourquoi tu es là !
    
    A suivre 
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