1. La mère de Jean (13)


    Datte: 17/04/2019, Catégories: Divers, Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... résultat était similaire, le pic sombre dépassait de l’aréole d’un bon centimètre et il devenait énorme. L’autre sein lui, n’espérait que la venue de la bouche du type. Il se baissa et d’un coup… ses lèvres happèrent la seconde mamelle. Adèle trouva le mec trop pressé, trop impatient. Pour finir, il n’avait rien de délicat. De plus il pensait bien faire en se frottant le museau entre ses cuisses
    
    Mais la moustache très courte avec ses poils durs n’était en rien sympathique sur la chair tendre des muqueuses qu’elle irritait plus qu’elle ne donnait envie. Alors elle écourta la rencontre. Tout d’abord par une de ses fellations dont elle connaissait le pouvoir. Puis en trois aller et retour le type éjacula. Elle se releva, sans trop discuter, se doucha et récupéra sa part du butin. Ensuite c’était seule dans la nuit froide qu’elle rentra chez elle. Un coup raté, par une indélicatesse certaine et des poils de baccante épineux qui ne laisserait pas à Adèle un souvenir impérissable.
    
    Tout au long du parcours pour revenir au bercail, elle se jurait bien, comme à chaque fois du reste, que c’était la dernière fois. Mais une voix au fond de sa tête lui murmurait qu’elle se mentait. Une bonne nuit de sommeil lui permettrait d’oublier cette déconvenue. Mais elle avait toujours ce creux dans les reins. Comment était-ce possible ? Plus elle se roulait dans la fange de ses sorties sexuelles, plus son corps réclamait. Une drogue en quelque sorte. Parfois elle se pensait un peu ...
    ... nymphomane. Mais aussi vite arrivée, ce genre d’idée repartait sans avoir trop fait de dégât à son moral.
    
    — oooOOooo —
    
    Mars et les premiers bourgeons avaient ramené un peu de vie à des paysages qui se coloraient. Les embryons de feuilles apparaissaient sur les arbres les plus avancés, les bouleaux et autres essences hâtives. Quelque part aussi, le printemps qui s’annonçait raccourcissait les jupes, et les robes et les bas peu à peu laissaient le champ libre à un possible bronzage. Puis il y avait les travaux de jardinage, ce potager qui allait encore reprendre un peu de vie, les fleurs aussi, telles les roses qui reviendraient embellir la demeure d’Adèle. Jean continuait de filer le parfait amour avec sa Nadine chérie.
    
    Ils étaient passés quelques week-ends, et la jeune fille se montrait toujours très sympathique aux yeux de sa belle-mère. Enfin, si elle ne l’était pas encore, la rousse avait bien l’impression qu’elle devenait cette Nadine, du bois dans lequel on taillait les brus. Et puis Jean semblait épanoui, n’était-ce pas cela l’essentiel finalement ? Alors lorsque ce neuf mars, vers dix heures du matin, la sonnette de la porte grelotta avec insistance, elle était loin de se douter de qui venait la déranger. Lorsque la rousse ouvrit la porte, elle reçut comme un coup de poing dans l’estomac.
    
    Mal rasé, costume débraillé, celui qui se tenait devant elle avait tout de Jean. Mais un Jean avec un compteur d’années bien supérieur à celui de son fils. Des ans mal vécus à en ...
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