Une heure que je courais - Histoires de Sexe

Une heure que je courais

... l’une lâche la bouteille, l’autre mon sexe, je me retrouve à me pisser dessus, incapable de m’arrêter tant l’attente a été longue.

— Merde, il y en a partout !
— Putain t’es con, pourquoi t’as lâché.
— ‘Toute façon c’est pas possible.
— Va chercher un truc pour essuyer.

Me voilà attaché, trempé, mais soulagé. On m’essuie sans ménagement, puis la serviette est posée en boule sur mon sexe.

— Quand elle revient, faut trouver une solution, on ne peut pas lui donner à boire et le faire pisser attaché comme ça !
— Attends son avocat rentre demain, va bien falloir qu’il bouffe, plan foireux ouais !

Elles partent s’asseoir, et plus un mot, certains détails semblent leur avoir échappé pendant la préparation, pour peu qu’il y ait eu une préparation.

Environ une heure plus tard, la troisième les rejoint, j’imagine qu’elle doit être entre guillemets le chef. Elles partent dans une pièce contiguë, je les entends discuter, mais je suis incapable de comprendre le moindre mot.

Des bruits de porte, l’une d’elle revient dans la pièce, s’assoit et silence…

Le temps passe, je n’ai aucune idée du jour et de l’heure et je sais que je n’aurai aucun indice sur ce qui m’attend avant demain.

Il y a bien déjà une bonne heure de passée quand « la chef » revient…

— Et voilà, la solution !
— Hein, c’est reloud, mais c’est pas con.
— Comment, on fait ?
— Vire-lui ses pompes !

Mes baskets sont délacées et enlevées, puis la chef demande à l’autre de me détacher un seul ...

... pied, elles me rapprochent les deux jambes, le cache-sexe en éponge est enlevé et mon pantalon et le boxer rejoignent mes chevilles. Elles glissent les vêtements du côté de la jambe de libre et me rattachent immédiatement le pied.

— Détache l’autre pied, on va tout enlever et tout mettre à sécher dans la douche.

L’opération ne dure que quelques secondes et je me retrouve dans la même position, mais à demi-nu, j’imagine bien la scène, un mec en tee-shirt, veste de jogging et chaussettes attaché jambes écartées la quéquette à l’air. Ça pourrait être érotique, si les circonstances s’y prêtaient.

— Jolie petite bite et belle paire de couilles.
— Arrête tes conneries et vient m’aider.

Elles s’affairent avec des sachets plastiques, qu’est-ce qu’elles mijotent !

— Vas-y ! Glisse-lui ça sous les fesses !

Je comprends immédiatement l’astuce, en quelques secondes je me retrouve équipé d’une couche culotte.

Pas bête et comme ça, le tableau est complet, je ne dois pas pouvoir avoir l’air plus ridicule.

— Et les biberons ?
— Pour lui donner à boire et ce soir, une soupe.
— C’est qui la meilleure ?
— Bon, je reste jusqu’à vingt-deux heures, après tu sais qui et toi, tu reviens vers six heures du mat ! ok !

Elles se font la bise, et l’autre part, on dirait une journée ordinaire, le ridicule de cette situation me troue le cul.

Un long moment de silence, au bruit je dirais qu’elle feuillette une revue, je n’arrive pas à comprendre comment et pourquoi je me suis ...