Une heure que je courais - Histoires de Sexe

Une heure que je courais

... de mon pubis et un gant de toilette ou une lingette.

Après ce moment de pur bonheur, il était temps d’exposer mon idée.

— Je peux vous parler ?
— Oui.
— Vous savez que votre plan est foireux.

Silence !

— Déjà, aucune banque ne sort une somme pareille sans noter les numéros des billets et sans en avertir le fisc, il y a toujours le risque de blanchiment d’argent, etc. Ensuite, si ça se trouve la police est au courant et va vous choper… J’aurais bien une offre et un plan à vous soumettre, mais il faut accepter l’ensemble de l’offre !
— Dites toujours !
— L’offre d’abord, je vous propose cinq-cents mille euros chacune, et vous travaillez pour moi avec un vrai contrat de travail, pour deux mille euros net par mois
— C’est-à-dire ?
— Vous devez accepter toutes les deux parties de l’offre, pour être plus clair, pour vous je vous propose un poste de gouvernante, vous avez votre propre logement, et votre boulot consiste à vous occuper de moi du lundi au vendredi, chaque soir et chaque matin comme vous l’avez fait ici depuis deux jours, toilette, couche, biberon…
— Pour les autres ce sera un autre job, si elles sont intéressées, je vois ça avec elles.

Un petit moment de silence.

— Et c’est quoi le plan ?
— J’ai eu le temps de penser à tout, je fais de vous mes sauveurs, voilà j’explique !

En fait mon plan était simple, je connaissais une maison abandonnée entourée de haies le long d’une nationale. Elles seraient supposées alors qu’elles rentraient en ...

... voiture avoir eu un besoin pressant et voulu profiter de l’abri des haies de cette maison pour vider leurs vessies, pendant qu’elles se soulageaient, elles entendraient mes appels au secours, elles me libéreraient et préviendraient la police, reconnaissant je leur ferais un chèque et je les embaucherais.

— Astucieux, mais comment être sûres que tu ne vas pas nous balancer ?
— Avec vous j’ai découvert de nouveaux plaisirs, je tiens beaucoup à ce contrat de gouvernante que je vous ai proposé !

Je lui proposai d’y réfléchir cette nuit et d’en parler demain avec ses collègues.

J’eus un petit peu de mal à trouver le sommeil et si elles refusaient…

Je fus réveillé par des bruits de conversation, elles étaient toutes les trois dans une pièce à côté, c’est ma spécialiste de l’épilation qui s’approcha la première de moi.

— Et si j’accepte, c’est quoi mon job ?
— Le titre officiel, coach personnel, en fait je voudrais que vous m’organisiez un scénario érotique par semaine, je vous donne un budget pour les accessoires et vous laissez faire votre imagination.
— Ouais, c’est assez dans mes cordes, et ma collègue, elle fait quoi ?
— Votre assistante, vous lui trouvez un rôle dans chacun de vos délires érotiques !
— Bien, on discute, j’arrive.

Conciliabule, et la réponse arriva.

— C’est ok, on fait comment ?
— À la tombée de la nuit…
— Au fait, ma copine préfère qu’on ne t’enlève ton bandeau qu’après être partis de chez elle.
— Pas de soucis, on va continuer encore ...