1. Soirée d'anniversaire


    Datte: 16/04/2019, Catégories: fh, cérébral, Masturbation Oral pénétratio, lettre, amourpass, Auteur: Nicolas-photographe2, Source: Revebebe

    ... quoi, ne sommes-nous pas éternels ? Même si tu dors…
    — Tendresses câlines brûlantes, telles que tu les connais quand nous sommes ensemble.
    
    Viviane
    
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    La suite : entre-temps nous avons échangé des recettes qui ne vous sont pas accessibles, mortels que vous êtes.
    
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    — Merci pour la recette et tes réponses ; je les ai enfin reçues. J’écoute Murat (oui, bon, ce n’est pas ce que j’aurais choisi !) avant de dormir, et de nouveau la faim de toi m’étreint… La musique semble presque rajouter à mon désir… « Vîmes singes nus dégringoler l’abîme, vîmes roses trémières allumer un grand feu, nous nous aimions tant, comme on s’aimait, Miette, nous nous aimions tant ; il faut nous séparer… »
    — Fais-moi une place et fais-moi tienne… Je voudrais que le désir nous emporte très loin de ce qui nous empêche d’être ensemble…
    — Ta place est là qui t’attend ; tu es mienne depuis le premier jour. Dors bien, mon amour… doux et fort enchanteur. Je sens ton souffle apaisé me chauffant l’épaule nue, je sens ta chaleur contre mon corps, je sens ta main avancer subrepticement vers moi alors même que tu sommeilles… Tromperie de sorcier ? Je la laisse parcourir le chemin qu’elle souhaite, de mes seins à mon ventre, attiser la fièvre déjà bien présente, entrevoir mes charmes et se glisser au plus chaud de mes chairs… Un éclat de ton rire, et je sais que tu ne dors pas. Comment dormir quand tu es dans mes bras ? Quand le temps qui nous est compté défile et que ...
    ... Chronos du haut de l’Olympe s’amuse à nous voir courir après ?
    — Tu me guettais, voyou !
    — Oui, je joue de nos désirs et de nos envies retenues. Faire durer… toujours plus… Tu sais bien que de l’esprit et du corps, c’est ce dernier qui fatigue le plus vite, et qu’une fois le feu d’artifice tiré, la fête touche à sa fin.
    — Tu te colles à moi, tu m’attires sur ton ventre, que je goûte la raideur de ton sexe dans ma bouche et contre mon ventre. Je ris et m’empare de ce caramel beurre salé dont la rondeur me ravit…
    — Légère comme un duvet, je te sens sur moi. Pourquoi ton bassin roule-t-il sur le mien ? Que cherches-tu à provoquer ? Me voudrais-tu tel le faune de Pascin, monstrueux et irréel ?
    — Et je te fais gémir en le léchant avidement aussi lentement et profondément qu’il est possible. J’aime te sentir ainsi abandonné… J’aime le cri rauque que tu pousses quand je trouve l’endroit de ton plaisir… J’aime l’animal en toi… Mais voilà que tu me repousses, me redresses et me couches sous toi avec force. Tu veux me rendre la pareille et me visiter de ta langue et de tes doigts, trouver la source… Tu me dis que tu n’arrêteras pas tant que tu n’auras pas senti venir à tes lèvres la source dont tu aimes tant le bruit et la violence. Tu écartes mes jambes, les attaches aux montants du lit et plonges la tête entre mes cuisses. Je gémis sous la caresse conjuguée de ta langue et de tes doigts, écartelée dans le plaisir… Mon ventre s’arrondit, se contracte sous la fièvre…
    — Animal je ...
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