1. Amant d'un soir (1)


    Datte: 13/04/2019, Catégories: Divers, Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... avec le reste du fromage émietté dans le lait.
    
    Tout est prêt, et ma douche m’attend. Devant le lavabo, je retire tous mes vêtements, et j’entre enfin sous le jet d’eau tiède. Quel bonheur, quelle douceur ! Je me délasse quelques instants, juste en laissant couler la pomme de douche sur le haut de mes épaules. Ils sont bien loin les chantiers en cours, oubliées les lattes pas d’aplomb et surtout je me frotte à la douceur d’une éponge véritable. Le savon liquide parfumé à la rose dont l’arôme emplit la pièce, que voilà un bonheur tout simple ! La boule de nylon glisse sur ma peau, masse lentement les endroits les plus exposés, bras, jambes, cou et ensuite, ensuite je frictionne langoureusement d’autres espaces, plus personnels ceux-là. Comme c’est doux.
    
    Je me surprends soudain à revoir les yeux du gamin alors que j’étais sur l’échelle, et j’en viens à me demander ce qui m’a pris à lui donner une envie pareille, à lui foutre le feu au cul. Je savais bien que je ne l’éteindrais pas ! Il a dû penser : « Quelle salope ma Patronne ! ». Mais loin de m’en offusquer, j’en souris toute seule ! Seuls les fous rient de leurs âneries ! Non ? Je continue à faire aller et venir l’éponge qui trace sur ma peau, des traînées blanches et odorantes. Et petit à petit, je prends conscience des réactions de mon corps en général et de mon ventre en particulier.
    
    Je vais arriver à me faire jouir en me massant les cuisses, en remontant bien sur le petit triangle formé par la réunion des deux ...
    ... jambes. La porte de la salle de bain s’ouvre soudain, ta tête apparaît dans le chambranle. Tu n’as sûrement pas vu mon manège, mais me voir ainsi nue te donne aussi des idées ? Tes vêtements volent dans la pièce et tu te précipites bouche en avant, vers l’endroit où je me trouve.
    
    Tu cherches mes lèvres et je n’ai aucun motif de te les refuser. Un baiser doux, un baiser où ta langue cherche la mienne, où nos lèvres se soudent, et c’est très vite par manque d’air que nous devons nous résigner à nous écarter l’un de l’autre. Ta nudité n’a fait qu’amplifier cette vague envie qui naissait au creux de mes reins. Si moi je peux dissimuler le trouble que tu viens de provoquer, il n’en va pas de même en ce qui te concerne. La petite chose brune et flasque qui pend entre tes jambes a redressé sa tête et elle a gonflé bien vite, au point de devenir aussi visible qu’un iceberg sur une mer bleue.
    
    L’image est forcément fausse parce que ce pic ne fond pas du tout lorsque j’y pose ma main dégoulinante d’eau tiède. Eh ! Je me sers de mon éponge pour frictionner ce dard qui ne résiste pas à l’envie de laisser son chapeau lui dégarnir le crâne. Maintenant, tu souffles, comme un phoque, c’est normal puisque nous sommes sous l’eau. Je vais et je viens sur ce mât tendu, et ma seconde main entreprend un pèlerinage sur un sac de peau, lequel se laisse lui aussi malaxer pour ta plus grande satisfaction. Pendant ce temps-là, Monsieur a gardé ses mains bien en vue, et il se frotte les épaules, ...
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