1. Le coach


    Datte: 10/04/2019, Catégories: fhh, couple, Humour Auteur: Samuel, Source: Revebebe

    ... retrouver à un accouchement. En effet, notre guide insistait :
    
    — Allez ! Poussez ! Poussez ! Respirez ! Poussez !
    
    Bref, le sage homme avait des accents de sage-femme. La quatrième fois, le coach se déshabilla et participa à notre relation. Plus exactement, il prit la place de Robert pour lui montrer et, comme Robert ne voyait pas bien, il continua et Robert se rhabilla pour ne pas prendre froid et observer comment il fallait s’y prendre sans claquer des dents. J’avoue qu’un coach fait les choses divinement : j’arrivai à un état proche de l’extase. Peut-être aussi la nouveauté m’avait-elle émoustillée. Robert me dit ensuite :
    
    — Maintenant, j’ai compris ; ce n’est plus la peine qu’il revienne.
    
    Je lui répondis :
    
    — Écoute, on prend un coach ou on n’en prend pas ! Or, on en prend un.
    
    Et toc ! Je ne me voyais pas retourner chez le coiffeur et annoncer que j’avais perdu mon coach. Robert bougonna un peu ; c’est un bon bougre bougonnant. Et quand le coach se présenta pour une nouvelle séance, il me demanda de lui faire une fellation parce qu’il lui semblait que je manquais de technique vibratoire.
    
    — Non, rectifia-t-il, c’est tout à fait correct.
    
    C’est ce que j’apprécie chez lui : il n’hésite pas corriger ses impressions, quitte à se contredire. Il nous fit adopter la position du « colley collée ». Assez complexe, mais amusante. L’homme et la femme se tournent le dos. La verge se courbe et vient se lover dans l’utérus, alors que les deux amants sont fesses à ...
    ... fesses. Robert ne voyait donc que le mur tapissé de jolis motifs maritimes de notre chambre et moi j’avais une pipe à finir en plus de faire le «colley collée». Mon coach et mon mari ont éjaculé ensemble. Et puis, un beau jour, le coach est venu avec un coach-adjoint. Évidemment, ce fut un peu plus cher. Et surtout, le coach-adjoint, peut-être par inexpérience, était brutal. Il me fessait sans la moindre suavité, me ligotait à une poutre, me causait quelques saignements. Même avec mon mari, il se comportait comme une brute ; j’entendais derrière moi qu’il le bousculait en disant :
    
    — Pousse-toi de là que je m’y mette ! D’ailleurs, Robert lui reprocha de ne pas dire : « S’il vous plaît ».
    
    Notre vie sexuelle était devenu pimentée, certes. Mais la jouissance escomptée ne venait pas aussi vite que nos experts l’avaient prédit. Le point G changeait à chaque séance. Comme disait mon mari :
    
    — À ce moment-là, ce n’est plus un point! C’est une ligne !
    
    Je ne dis pas que je ne jouissais pas, mais cela était dû, à mon sens, au fait de trouver trois hommes dans le lit, trois phallus prêts à tout… Nous avons continué comme ça encore quelques mois. Et puis, un jour, Robert, qui était resté le plus souvent sur la touche, dans les derniers temps, me convoqua dans son bureau d’une façon assez solennelle d’ailleurs. Il m’expliqua qu’il ne prenait plus de plaisir, qu’il en avait assez d’être toujours sur la sellette. Il me demanda mon analyse de la situation et, comme elle correspondait ...