1. Police polissonne (30)


    Datte: 09/04/2019, Catégories: Divers, Auteur: Pikatchu, Source: Xstory

    ... Elle renfile ses sous-vêtements, s’allonge sur son lit sur le ventre, pour explorer son téléphone. Trop occupée, elle ne se rend pas compte que le sergent est entré dans la chambre ; il dépose un sac sur la table, observe la belle. Mais Sonia finit par se sentir observé et se retourne.
    
    — Chef ! Mais que faites-vous ici ?
    
    — Je suis venu te souhaiter de passer un bon Noël en trinquant avec toi.
    
    — Merci, c’est gentil ; alors trinquons. Vous avez vu, ce que je viens de recevoir.
    
    — Waouh..., et c’est de la part de qui ?
    
    — De mes collègues de Marseille.
    
    — Ils t’aiment bien alors.
    
    — Oui, ils sont super-sympas ; ça m’a fait chaud au cœur. J’ai envie de passer de belles fêtes.
    
    — Justement, je voulais te proposer quelque chose.
    
    — Ah oui, et quoi ? J’espère qu’il y aura du cul.
    
    — Au moins tu es directe, je t’avais proposé de sortir et d’aller au restaurant et si tu veux bien nous aurions pu prendre une chambre ; c’est moi qui paye bien évidemment. Et j’ai un truc à te demander.
    
    — Naturellement que je veux bien, sauf qu’il y a un problème ; je n’ai rien à me mettre sur le dos. Et qu’est-ce que vous voulez.
    
    — Je t’en parlerai, mais pas maintenant, ... C’est un peu délicat. Si tu veux, nous commencerons par faire les boutiques dès ce soir, et puis comme c’est moi qui t’ai cramé tes fringues ; je vais t’en payer des neuves.
    
    — Pas la peine, c’est moi qui choisi, c’est moi qui paye ; et puis les autres seraient trop petites maintenant. Alors, on le boit ...
    ... ce coup ?
    
    Ils trinquent en mangeant quelques amuse-gueules. Le sergent lui propose :
    
    — Je vais me prendre une douche, me changer et prendre quelques affaires ; puis je reviens te chercher, ça te va ?
    
    — Parfait, je vais me doucher aussi ; à tout à l’heure.
    
    Elle a largement le temps de se doucher et de se préparer, car la tenue est réduite à sa plus simple expression soit : sous-vêtements, survêtement bleu et blanc, et baskets militaires. Elle trouve cette tenue complètement ringarde, mais « À la guerre comme à la guerre ! » se dit-elle.
    
    Un coup de klaxon, elle dévale l’escalier avec son portefeuille, son téléphone et sa montre. Le sergent l’invite à monter à bord de sa Golf noire, il démarre et roule en direction de l’autoroute.
    
    — On va où, chef ?
    
    — À Saint-Quentin, j’y ai réservé une chambre dans un hôtel-restaurant. Je voudrais te demander un truc.
    
    — Ah, celui de tout à l’heure ?
    
    — Non, plus tard ; c’est un peu compliqué mais en attendant j’aimerais que tu m’appelles par mon prénom ou Bob, que tu me tutoies et que tu te comportes comme si nous étions ensemble depuis longtemps.
    
    — Rien que ça ! Je suis tellement heureuse que c’est d’accord, et puis c’est Noël, répond-elle en posant sa main sur la cuisse du sergent.
    
    — Merci, tu es super-sympa.
    
    — De rien, et on joue à quoi : aux amoureux ou à la fille qui se tape son père, puisque tu en as l’âge ?
    
    — Au fait, tu ne m’as pas parlé de ton père...
    
    — S’il te plaît ne gâche pas la fête...
    
    — ...
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