Bêtises - Chapitre 5 - Histoires de Sexe

Bêtises - Chapitre 5

... cafet'. Prenant bien sûr le temps de me faire pourrir pour chaque tenues, texto ou couleur de rouge à lèvres au passage. Avant de recommencer joyeusement la semaine suivante !

Pompon sur la Garonne, je suis certaine qu'''il'' me trompe. Pour ceux qui sont entrains de se dire : ''ok c'est pas très sexy Lys, nous on est venu lire de la fesse... '' Voilà mon point de vue à ce moment là, je savais déjà que l'on pouvait s'amuser, se régaler, se dépasser pour frissonner de tout son être, et grâce à ''lui'', j'ai maintenant appris que l'on pouvait aussi s'ennuyer bien comme il faut, baise à la papa et branlette distraite les yeux rivés sur la télé pour passer vite à autre chose, voici le menu.

Morte de trouille et couverte de honte j’étais bien décidée à n'en parler à personne, j'ai quand même trouvé une oreille attentive, en la personne de Chris, un ami de longue date et voisin de mes parents. Cela n'aurais pas pu être pire, pourquoi fallait il que ce soit lui qui me surprenne avec une tête horrible, les cheveux en vrac, la maquillage sans dessus dessous, en pleine crise de larmes cachée dans le jardin parental : je ressemble à un putain de Panda sous Xanax.

Chris est mon fantasme de petite fille en quelque sorte, l'incarnation de la masculinité à l’état brut. Carrure impressionnante, tatouages, et barbe fournie. Je l'ai toujours trouvé trop beau avec son regard profond et sa grosse voix grave : décidément tout va de travers. Il m’impressionne tant que je n'ai pas eu ...

... d'autre choix que de vider mon sac, ce qui m'a fait un bien fou je dois le dire, et il m'a consolé comme la gamine que je ne pensais plus être.

On se retrouve les weekends pour parler quand ''l'autre'' bosse et me laisse un peu de répit. Chris m'aide à y voir plus clair et à mieux gérer les choses, en tentant de me rendre mon sourire peu à peu. Je suis convaincue qu'avec ses grosses mains le ''problème'' serait vite réglé mais ce n'est pas le but et au moins je ne me sens plus seule. Je l'aide un peu chez lui, j'ai déjà une solide expérience du ménage et ça nous fais du bien de parler, Clem' sa femme, cette gourde ayant préféré se barrer avec un autre type, j'en ai déduis à ce moment là que étions toutes vraiment championnes pour tout foutre en l'air. On fais de notre mieux pour se remonter le moral, on se comprends et ça fais me fais du bien de me sentir écoutée.

Sans même savoir le pourquoi du comment, j'ai tenté de poser mes lèvres sur les siennes alors qu'il me faisait un câlin pour me réconforter sur le canapé. J'ai compris ce que Laura a du ressentir quand la situation était inversée (voir Chapitre 1). J'en avais envie ou besoins ou je ne sais pas trop m'expliquer, et à la seconde où ma bouche a atteint sa cible, je me suis dis que je faisais n'importe quoi et que j'allais encore tout gâcher. Il m'a pourtant rendu mon baisé du bout des lèvres avant de me repousser délicatement et... j'ai fuis : quelle conne !

Quand nous nous sommes revus, j'ai atteins un niveau de ...