1. Vibrations littéraires


    Datte: 07/04/2019, Catégories: fh, couplus, inconnu, jouet, jeu, Humour Auteur: Ange solaire, Source: Revebebe

    ... troublèrent… « Je sais que tu aimes… Que tu mouilles… Je suis certain que près de toi, je pourrais sentir l’odeur de ton désir… Que tu dois être belle, ainsi abandonnée…»
    
    Dans la marge, soudain, une inscription étrange… « Glisse ta main sous le siège. » Je relevai la tête, pour voir si quelqu’un me voyait. L’homme charmant qui lisait le journal et qui m’avait souri, tout à l’heure, quand j’étais passée devant lui pour revenir m’asseoir, me regarda brièvement avant de m’adresser un petit sourire bienveillant et de replonger dans sa lecture.
    
    Je me penchai pour passer ma main sous le fauteuil… Je tâtonnai un petit moment, puis ma main finit par heurter une petite boîte. Je m’étirai pour la saisir. Discrètement, je la remontai pour la poser sur mes cuisses. Regard aux alentours. Personne ne me regardait, mais il me semblait que l’homme souriait… Peut-être lui attribuais-je ce sourire à mon intention puisque je lui trouvais un charme fou…
    
    Je soulevai le couvercle. Du papier de soie. Je l’ouvris. Froissement. Un petit carton. Ta calligraphie, encore… «Mets-le. Là. Maintenant.» Je soulevai le petit carton pour découvrir un objet magnifique. Lisse. De forme ovoïde. J’allais poser mes doigts sur l’objet lorsqu’il se mit à vibrer. Surprise, effrayée que quelqu’un ait entendu, je remis prestement le couvercle sur la boîte que je tentai tant bien que mal de cacher…
    
    Mon téléphone vibra. Un autre message texte: « Mets-le, allez… Je te regarde… » Quoi? Tu étais là tout ce ...
    ... temps? Je regardai partout autour de moi, mais mon téléphone vibra à nouveau. « Ne me cherche pas pour rien, tu ne me trouveras pas. Allez, mets-le, je ne te le demanderai pas une autre fois.» Soit tu étais là et m’espionnais, soit tu avais une quelconque façon de me voir…
    
    Je posai mon sac sur mes genoux. Ce minuscule bout de cuir parviendrait-il à dissimuler ce que je m’apprêtais à faire? Parce que je savais pertinemment tu ne m’aurais pas autorisée à me rendre à la salle de bain. Je me tortillai sur mon siège discrètement, pour faire remonter ma jupe haut sur mes cuisses. Discrètement, je fis remonter le tissu de mon vêtement très haut, jusqu’au-dessus des bas. Ma main frôla la dentelle de mon string. D’un doigt, je l’écartai suffisamment pour permettre à l’objet de passer.
    
    Il était froid, sur mes lèvres chaudes. Je fermai les yeux une fraction de seconde, pour goûter à l’indécence de la situation. J’étais à la bibliothèque, une main sous la jupe, en train de faire pénétrer un œuf vibrant entre mes lèvres… Je mouillais abondamment.
    
    Vibration. Du téléphone, encore… « Reprends ta lecture, maintenant… » Je repris le roman qui était posé sur mes genoux. La jeune femme faisait l’amour avec son amant. Tu avais écrit, dans la marge. « Je t’aveuglerai comme ça, moi aussi. Je te posséderai plus intimement encore. Les yeux aveugles, tu m’enfermeras au fond de toi et tu sentiras chaque centimètre de ma queue qui te pénétrera, à l’image de celle de l’homme qui force le cul de la ...
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