En voiture vers la mer - Histoires de Sexe

En voiture vers la mer

... ? Bien tranquille ?
— Oui, il y en a… Tout dépend de ce que tu veux faire…
— J’ai envie de faire l’amour avec toi !
— Dans ce cas, où tu veux, quand tu veux !

Elle rit franchement, les yeux brillants. Avec le recul, j’avoue que cette séance impromptue fut l’une de nos plus belles fois !

Après nos galipettes, nous avons décidé de maintenir notre programme initial malgré les kilomètres, et nous sommes arrivés assez vite à Berck. Nous avions faim, très faim. Nous avons déniché un petit restaurant typique en bord de plage qui faisait des moules-frites comme en avait envie Ariane.

— Toutes ces émotions m’ont donné les crocs !
— Je vois ça ! Tu en es à ta troisième marmite !
— Finalement, je me faisais tout un monde de faire de l’exhib, et c’est beaucoup plus facile que je ne le croyais !
— J’ai vu ça ! Tu y as été de bon cœur, mon ange ! Idem pour le libertinage !

Elle est pensive :

— Ben oui… ça aussi, ça a été plus facile que prévu ! Faut dire qu’Andreas n’est pas mal de sa personne… ça aide !
— Bref, tu as franchi un grand pas en avant…
— C’est vrai, mais… je n’ai pas envie de me disperser. Recommencer avec Andreas, ça me plairait bien, mais ce n’est pas pour autant que j’irai me jeter au cou des autres hommes.
— Ça me convient…

Frite en main, elle me sourit :

— Tu es plutôt compréhensif…
— Tu es plutôt raisonnable…

Elle déguste sa frite :

— Beaucoup d’hommes ne sont pas partageurs… ils se partagent, eux. Ils ont des maîtresses, mais leur ...

... femme officielle est « chasse gardée ».
— C’est vrai, mais je pense que ça doit marcher dans les deux sens.
— Tu veux dire par là que si j’ai un amant, toi, tu vas te prendre une maîtresse ?
— Je n’ai pas besoin de maîtresse ; j’en ai déjà une : toi.

Elle esquisse un sourire :

— Tu dis ça pour de vrai ou tu dis ça pour me rassurer ?
— Pourquoi irais-je voir ailleurs si tu m’offres tout ce dont j’ai besoin ?
— Je te suffis, mon chouchou ?
— Largement ! Des tas d’hommes seraient très heureux de t’avoir. Mais c’est moi qui t’ai trouvée le premier !
— Tu es présomptueux !

Je me penche vers elle :

— Réaliste ! Pourquoi irais-je voir ailleurs puisque tu es ma femme, ma maîtresse, mon amie, mon amante, ma libertine, ma belle salope, et j’en passe !
— Chouchou ! On est au restau !
— Tu es ma belle salope, et j’en suis fier !
— Idiot, va !

Et nous avons continué notre repas.

Ensuite, nous nous sommes dirigés vers le bout de la jetée, vers les dunes. Quelques instants plus tard, nous sommes arrivés à la partie réservée aux nudistes. Dans les dunes en arrière-plan, des hommes semblaient être très intéressés par notre arrivée. Il y avait à peine une dizaine de personnes dénudées sur la plage. Ariane me dit :

— Tu avais raison, ce sont des véritables suricates ! Et il y en a plein dans les dunes !
— Sans parler de ceux qui sont allongés et que tu ne vois pas.
— Tu crois qu’ils ont des jumelles ?
— Incontestablement ! Regarde bien…

Elle plisse des yeux en ...