En voiture vers la mer - Histoires de Sexe

En voiture vers la mer

... qui lui vont très bien et dont je profite allègrement sous la couette ! Moi aussi, à ma façon, je suis un gros gourmand, je me vautre dans la chair fraîche !

Elle s’étire sur son siège, ce qui m’offre une belle vue, peu propice à la descente de mon chapiteau ! Est-ce spontané ? L’a-t-elle fait exprès ? Un peu des deux ? Je renonce à le savoir, la route qui défile devant mes yeux doit garder ma priorité. Soudain, une hypothèse me traverse l’esprit :

— Au fait, mon ange, tu fais quoi si on a un contrôle routier ?
— Pourquoi veux-tu que nous soyons contrôlés ?
— Imaginons, on ne sait jamais… Car il me semble bien que tu as envoyé valdinguer ton morceau de tissu dans le coffre…
— Le morceau de tissu en question s’appelle un paréo, cher chouchou !
— N’empêche que ton paréo est dans le coffre.

Elle se tourne vers moi ; j’ai à présent une vue assez imprenable sur son pubis qui me nargue. Ses yeux pétillent, elle sourit étrangement :

— Tout ça parce que Monsieur n’a pas remis la plage arrière.
— Hummm, je t’imagine bien, les fesses à l’air, en train tenter de reprendre ton paréo !
— Et toi, arrête de bander ! Ton machin vient encore de grossir ! Tu vas finir par le casser en deux à force de tendre ton short !
— Oh, il me reste encore de la marge !
— Vantard !

Les kilomètres défilent. Tout va bien, il n’y a presque personne sur la voie rapide. Au loin, très loin, vers la mer, le ciel est bleu, un bon signe. Je demande :

— Au fait, tu vas faire comment pour ...

... sortir de la voiture ?
— Tu te feras un plaisir d’aller chercher mon paréo dans le coffre, non ?
— Comme ça, en pleine ville, mon ange ?
— Ou bien on s’arrête dans un coin, ou bien tu te gares au bout de la jetée. Faut tout t’expliquer !
— Merci, mon ange, de tout m’expliquer !
— Continue comme ça, mon bonhomme, et j’écarte les jambes durant tout le reste du trajet. Et ne me dis pas « chiche »…

Me focalisant ostensiblement sur la route pour éviter d’être trop attiré par son corps qu’elle me dévoile impudiquement, je soupire :

— Oui, je sais que tu en serais capable !

Sa voix change un peu :

— À moins que…
— Oui, c’est-à-dire, mon ange ?
— À moins que, finalement, j’aille sur la plage telle que je suis là maintenant…
— Tu veux dire, la chatte et les fesses à l’air ?
— Oui, pourquoi pas… Au bout de la jetée, un peu plus loin, c’est le coin réservé aux nudistes, non ?
— Et aussi aux suricates !
— Aux suricates ? Tu veux dire, ces bestioles qui montent la garde ? Elles viennent faire quoi, ces bestioles ?
— Des voyeurs, si tu préfères, il y en a plein dans les dunes entre Berck et Merlimont ! Beaucoup plus que de nudistes sur la plage.

Un doigt sur les lèvres, elle est pensive :

— Ah, OK, je vois pourquoi tu les appelles comme ça. Hum-hum, des voyeurs… pourquoi pas…
— Pendant que tu y es, mets-toi carrément à poil avant de sortir de la voiture, ce sera plus simple !
— Bonne idée, mon chouchou ! Tu vois, quand tu veux !

Je soupire à nouveau. Pour ...