Rats de Marée
Datte: 02/04/2019,
Catégories:
fh,
prost,
fdomine,
Masturbation
fdanus,
fsodo,
Humour
sf,
Auteur: Amanite, Source: Revebebe
... séduisantes ?
— Mais enfin, Elzana, pourquoi un et un seul ? Après tout, la noblesse ne manque pas de prétendants au mariage avec la fille de l’empereur. Si je pouvais épouser plusieurs partis, au lieu d’un, cela n’en serait que plus profitable à l’unité du royaume, ne pensez-vous pas ?
— J’ai peur que son altesse ne se berce d’illusions.
— Pas d’insolence, Elzana ! Je ne suis pas encore partie. Et puis d’ailleurs, laisse-moi. Il vaut mieux que je m’habitue à ton absence.
Elzana, confuse, tente de s’excuser, mais elle sait que rien ne consolera sa princesse. Marchant à reculons, elle quitte la pièce et referme la porte sur elle.
Tout de même, pense Inoëe en se retournant vers le large, un sourire au coin des lèvres, le comte de Glham et le prince de Zorkh, tous les deux dans son lit…
Et puis d’ailleurs, pourquoi se limiter aux nobles ? se demande-t-elle en portant à nouveau les jumelles à ses yeux. Ce jeune vannier, aux muscles secs et à la peau tannée, par exemple, qui répare une chaise sous le soleil couchant avec de vieux câbles électriques, ne saurait-il la satisfaire, tout plébéien qu’il soit ? Et ce beau forgeron, qui recycle les restes repêchés des épaves et dans les bras duquel se jette une lavandière. Ils s’embrassent et elle l’entraîne sous la bâche de la forge sur pilotis. Pour observer leurs ébats, la princesse active les rayons X de sa binoculaire, mais la vue de deux squelettes enlacés tend plutôt à calmer ses ardeurs.
Elle se concentre alors sur ...
... le grand jeune homme roux assis sur un tonneau, une dague à la ceinture, qui semble ne rien faire si ce n’est regarder les bourses des passants. Un voleur, songe-t-elle, et son cœur accélère. Elle détaille le corps nerveux du garçon. Les muscles félins, les cicatrices, les puissants pectoraux dans l’entrebâillement de sa chemise, son pantalon tendu à l’entrejambe, ses pieds nus. Elle avale nerveusement sa salive. Déjà ses fesses se crispent, ses cuisses se serrent. Ses genoux flagellent et elle se devine moite. Elle sait qu’elle va devoir s’occuper d’elle-même, rapidement.
Elle en devient malade. Si ce n’était pour échapper à ce pourceau d’Yrkès, elle aurait déjà perdu son pucelage depuis presque trois ans. L’immaculée membrane commence à peser lourd. Ses doigts sont un maigre réconfort, surtout qu’elle ne peut rompre les scellées de son intimité sans risquer l’incident diplomatique. Elle a pourtant découvert d’autres façons de jouir. De simples frottements ou des pressions légères lui ont déjà permis de connaître l’extase et elle a remarqué que son autre orifice pouvait lui procurer des plaisirs raffinés. Pourtant, même s’il n’est pas rare qu’elle se fasse venir, une main sur le devant et le majeur de l’autre planté entre les fesses, l’anus enduit d’huiles précieuses aux parfums fruités, la princesse sait bien qu’elle ne peut plus tenir et qu’à ce point, si ça continue, même le comte d’Yrkès sera le bienvenu.
Elle a bien pensé solliciter l’aide d’Elzana mais ça ne se ...