Police polissonne (55)
Datte: 02/04/2019,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Pikatchu, Source: Xstory
Julien est heureux dans sa nouvelle peau, il constate avec plaisir qu’il n’est pas seul dans ce monde de brut. En arrivant chez Sonia, il n’enlève que ses chaussures et reste ainsi habillé en fille, mais l’heure tourne et Sonia doit partir en mission. Elle lui parle du rendez-vous du lendemain avec son patron.
— Julien, demain nous irons voir mon patron, il ne faut pas que tu sois inquiet ; il va juste chercher à savoir comment tu en es arrivé là. Ne lui parle pas trop de ton mal-être avec ton corps, il est flic, pas psy.
— D’accord, et après que va-t-il se passer ; et s’il ne veut pas ?
— Je le connais bien, et je peux te dire qu’il le fera d’autant que maintenant tu as du travail ; enfin si tu le prends ?
— Plus que jamais, c’est une véritable aubaine et je vais pouvoir m’habiller comme je le voudrais ; Sonia, tu es géniale.
— Tu vois que les choses s’arrangent. Mais je voudrais revenir sur un point qui me travaille l’esprit.
— Oui, quoi ; tu sais je suis bien avec toi et je te dirai tout ce que tu veux savoir.
— Bon…, je ne veux surtout pas que tu te vexes, mais j’ai l’impression que tu te sens presque mieux mentalement quand tu es habillé en fille ?
Surpris pas cette question, il baisse la tête et rougit, se triture les doigts à se les arracher ; Sonia a le sentiment qu’il est en train de se refermer sur lui-même. Elle craint qu’il se bloque, alors elle l’interpelle :
— Julien ! Regarde-moi s’il te plaît, dis-moi la vérité.
Au bord des ...
... larmes, il lève les yeux vers elle. En lui, c’est le bouleversement, il hésite à avouer cette chose qui le hante depuis toujours avec cette sensation permanente d’habiter un corps qui n’est pas le sien ; se sentant acculé il répond :
— Sonia, c’est compliqué, tout est compliqué…, ce matin je me suis regardé nu dans la glace… Sonia, mon corps me fait honte, ce n’est pas le mien. Je voudrais tant ressembler à une femme, comme toi…, dit-il en tremblant.
— Eh alors ! Où est le problème, tu viens de te travestir, habillé ainsi tu semblais bien dans tes baskets. Alors que se passe-t-il ?
— En fait je voudrais que cela dure tout le temps, habillé de cette façon j’oublie mon corps de garçon, mais le tourment de ne pas être à ma place dans la société revient.
— Et changer de sexe, tu y as réfléchi ? Car je pense qu’une fois tes papiers en règle la chose sera possible.
— Je ne sais pas, c’est compliqué, et puis il y a ma famille et les gens, les regards et les réflexions.
— Ça, je le sais. Mais dis-toi bien que ce ne sont pas les autres qui écrivent ta vie, c’est toi ; et toi seul. Tu es comme un auteur ou un écrivain qui rédige un roman, une thèse ou une autobiographie, c’est lui qui décide de ses propos ; ceux qui aiment c’est parfait et pour ceux qui n’aiment pas, eh bien ils referment le livre. Pour toi, c’est la même chose, tu es le patron et personne, tu entends, personne n’a à te dire quoi que ce soit ; réfléchis à ce que je viens de te dire, c’est important.
— ...