1. Safari au Kenya-1


    Datte: 31/03/2019, Catégories: fh, hagé, inconnu, vacances, fsodo, Auteur: Jessey, Source: Revebebe

    ... vos lampes torches ; en cas de charge d’un animal, n’hésitez pas à braquer votre lampe dans sa direction. Toute la nuit quelqu’un sera de garde, je commence, ensuite ce sera Kiprugut, puis son neveu Kipcho.
    
    Réveil demain vers 7 heures… le jour se lève tôt sur la savane.
    
    — Si vous désirez vous laver, vous avez des jerricans d’eau derrière chaque véhicule. Demain soir nous installerons la cabine de douche pour ceux qui le souhaitent… mais ce n’est pas vraiment utile car nous pourrons nous baigner dans une eau très claire vers 16 heures ! Je vous souhaite une excellente nuit, mes amis.
    
    Teddy et son pisteur partirent disposer les balises d’alarme tout autour du campement. Nous nous installâmes dans la grande tente. Willy lança quelques plaisanteries qui firent rire notre petite assemblée. Je m’étais mise en jogging auparavant après avoir fait une rapide toilette pour enlever le plus possible de terre rouge.
    
    Mes longs cheveux blonds, je les avais protégés par un chignon recouvert d’une écharpe sous mon chapeau de brousse. C’est avec plaisir que je pus les relâcher pour dormir. Suzanne précisa qu’elle dormait avec des boules Quiès parce que Willy ronflait parfois trop fort.
    
    Belle augure… pensai-je.
    
    J’eus du mal à m’endormir, prêtant attention aux bruits venant de loin, indescriptibles, confus, ceux de la savane la nuit, mêlés de criquets nocturnes. À travers la toile de tente éclairant celle-ci d’une lumière jaune orangé, le feu de camp nous permettait dans la ...
    ... pénombre de prendre nos marques.
    
    Après un long et tendre bisou à Fred qui m’avoua être mort de fatigue, celui-ci se tourna vers le fond en s’enfouissant dans son sac de couchage. Je me tournai vers lui, le bras replié sous la tête.
    
    Tout entra dans un silence reposant. Très rapidement, j’entendis la respiration plus lourde de Fred me confirmant qu’il s’était endormi profondément. Les yeux grands ouverts, je revivais la journée déjà très chargée d’images spectaculaires, essayant de trouver un sommeil réparateur.
    
    De longues minutes passèrent ainsi, bercées par la respiration de chaque occupant. C’est alors que je sentis le poids de la main de Willy se poser à hauteur de ma hanche.
    
    Surprise, je ne bougeai pas, mon cœur se mit à battre la chamade, résonnant dans ma tête comme un tambour endiablé dans le silence de la nuit. Je restais figée dans mon sac de couchage en attente de ce qui allait suivre. Peut-être que dans son sommeil le gros Belge s’était laissé aller !
    
    Ma gorge se serra lorsque cette main affermit sa prise, me tenant à travers l’épaisseur du sac au niveau de ma hanche. J’étais prise entre l’envie de prendre cette main et de la repousser et l’envie de voir ce qu’il était en train de mijoter.
    
    Croyait-il que je dormais ? Je ne bougeais toujours pas, les yeux ouverts. Devant moi je voyais les cheveux bouclés de Fred dépasser de sa couche ; il dormait comme un sonneur ! Willy remontait à présent sa main sur mon bras puis, voyant que je ne bougeais pas, il ...
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