1. Safari au Kenya-1


    Datte: 31/03/2019, Catégories: fh, hagé, inconnu, vacances, fsodo, Auteur: Jessey, Source: Revebebe

    ... Kipcho. Dans la deuxième, vous serez quatre passagers et notre ami pisteur sera le chauffeur. Là encore on pourra changer de conducteur en cours de route ! Okay comme cela ?
    
    En chœur, nous répondîmes par l’affirmative.
    
    C’est ainsi que débuta notre première journée de safari. Nous prîmes la direction du parc d’Amboseli situé à 270 kilomètres de Mombasa.
    
    Nous passâmes une grande partie de celle-ci sur des pistes caillouteuses et de terre rouge, nous arrêtant régulièrement afin de prendre des photos et soulager nos vessies. Très vite, nos sahariennes prirent la couleur de la terre rouge qui envahissait la cabine. Nous n’avions pas de clim’ dans notre Range, et nous devions rouler toutes glaces baissées afin d’aérer au maximum l’habitacle surchauffé.
    
    Willy était assis devant à la place du passager, à la gauche du chauffeur, moi j’étais tantôt côté portière tantôt au milieu de la banquette arrière. Willy occupait la conversation de façon très volubile, ponctuée de rires sonores en se tapant sur les cuisses de son chapeau de brousse. Fred était équipé de son appareil photo numérique doté d’un zoom ultra-puissant et mitraillait tout ce qui l’intéressait.
    
    Suzanne était une femme discrète et effacée, un tempérament totalement opposé à celui de Willy. Elle avait été marquée par quatre naissances. C’était la première fois qu’elle partait en vacances, disait-elle. Elle avait consacré toute sa vie à élever ses enfants. Après avoir quitté Bruges, ils vivaient à présent à ...
    ... Namur.
    
    — C’est mon premier voyage, confirmait-elle en s’accrochant à la poignée de toit.
    
    À la fin de la journée, après avoir été admirer les animaux sauvages se désaltérant près d’un petit lac, nous eûmes la confirmation que nous allions installer notre premier bivouac à plus de 500 mètres du lac afin d’éviter la présence des animaux.
    
    La nuit tombait sur la savane, nous pouvions admirer entre les grands bras des baobabs la lumière rouge vif du coucher de soleil. Kiprugut, après avoir ramassé avec notre aide un stock de bois pour la nuit, alluma un feu de camp entre les trois tentes dressées. La plus grande nous était réservée, aux Belges et à nous. La tente dressée derrière les Range garées en V était celle de Willy, un peu à l’écart. Celle des deux Masaï était installée près d’un grand arbre mort.
    
    Dans la tente, nous avions quatre couchages disposés parallèlement. Chacun d’entre nous disposait ses petites affaires à la tête de celui-ci. Moi je me trouvais au milieu, entre Fred et le gros Belge.
    
    Après le repas, composé de brochettes succulentes et de riz blanc avec de gros haricots rouges épicés, nous avons écouté les consignes de Teddy.
    
    — Ne vous éloignez jamais du campement ; si vous entendez les alarmes se mettre en marche, ne bougez pas de votre tente sans que je vous en donne l’ordre. En cas d’évacuation, réfugiez-vous à mon signal dans les deux Range, celles-ci ne sont pas fermées, sauf les coffres, pour des raisons aussi de sécurité. Gardez près de vous ...
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