1. Médecin remplaçant partie 7: visites à domicile


    Datte: 24/02/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Surcouf, Source: Hds

    Après la soirée chez Alexia, je rentre chez moi, l’esprit en ébullition, dans un sentiment mêlé de fierté et d’excitation. Ce qui vient de se passer avec ma secrétaire est irréel, une parenthèse érotique et fantasque dans ma petite vie tranquille. Je n’arrive pas à réaliser que je viens de faire l’amour avec elle alors même qu’Alexandre ronflait dans la pièce voisine. Lorsque j’ai couché ma belle amante, je l’ai observé dormir dans le lit conjugal d’un sommeil de plomb, un sourire de cocu béat accroché à son visage. S’il savait comme je venais de faire jouir sa copine, qui ne demandait que cela! Bref, c’est donc gonflé d’orgueil que je m’endors en rentrant chez moi, plongeant immédiatement dans un sommeil sans rêves.
    
    Le lendemain matin, c’est le jour des visites. Dehors, le soleil rayonne de mille feux et le ciel est radieux. J’en profite pour sortir du garage ma vieille Porsche 911 turbo 84 décapotable, histoire de profiter des belles routes bordant les rivages du lac d’Annecy. Je fais un détour par le cabinet pour y récupérer ma blouse et ma malette de visite. Alexia est déjà là, dans sa tenue blanche qui épouse allègrement les formes de son corps sculpté par les anges. Elle n’ose pas me regarder dans les yeux, visiblement gênée par la scène de la veille. Je m’approche d’elle et me penche pour la saluer, profitant de l’occasion pour déposer un baiser tendre et prolongé sur sa joue tremblante, agrémentant mon geste d’un mouvement de lèvres à peine perceptible qui la ...
    ... fait frémir de désir.
    
    — Je files, dis-je alors qu’elle me tend la liste des adresses de mes patients de la matinée.
    
    J’ai bien fait de sortir la Porsche, car le temps est idéal. La tournée matinale se déroule sans encombres, et j’enchaîne les cafés offerts par mes patients, la plupart était des personnes âgées incapables de se déplacer et surpris de ne pas voir Mme Paule mais un charmant jeune homme sur le palier de leur porte. A mesure que la matinée s’écoule, les cafés sont remplacés progressivement par des invitations à l’apéritif et les verres s’enchaînent, si bien que je me trouve au delà de la limite autorisée lorsque je remonte dans ma voiture pour rendre visite à mon dernier patient de la matinée. Le moteur turbo de ma belle allemande ronronne allègrement sur les routes de montagne, et l’auto s’inscrit parfaitement dans les courbes somptueuses, déroulant sous mes yeux un paysage merveilleux. Finalement, je m’engage sur la pente raide menant à la villa qui héberge mon dernier patient, située sur les hauteurs de Veyrier-du-Lac. C’est une immense propriété à la pelouse tondue au millimètre et aux buissons taillés à l’anglaise. La maison en elle-même est splendide, moderne, probablement l’oeuvre d’un architecte de renom, et le rez-de-chaussée est entièrement en baies vitrées donnant sur le lac. A côté des belles italiennes d’un rouge flamboyant qui trônent dans la cour, ma Porsche a l’air d’une vieille Twingo. Je me gare à côté de l’une d’entre elles, sors ma valise de ...
«1234...7»