1. 54.8 Le jeune loup à poil doré et le bel étalon à poil très brun.


    Datte: 31/03/2019, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Fab75du31, Source: Hds

    ... que mes mains se faufilent de part et d’autre de son cou puissant, s’enfoncent dans ses cheveux bruns, caressent sa nuque, ses oreilles ; ma précipitation est telle que, bousculée par la fougue et l’impatience de mes mouvements, la casquette finit même pas voler.
    
    Oui, je l’embrasse, comme un fou, affamé, insatiable ; et même si au départ ses lèvres restent immobiles, le bogoss se laisse faire, c’est un bonheur total ; un bonheur qui est encore décuplé lorsque ses lèvres s’ouvrent enfin et que sa langue vient engager un duel musclé, mais pas moins sensuel, avec la mienne ; ses mains se posent à leur tour sur mes épaules, ses doigts caressent le bas de ma nuque.
    
    C’est intense, puissant, incroyable ; je ne pourrais pas dire combien de temps cela a duré : un baiser de mon bobrun m’arrache du présent pour m’emporter dans une dimension où plus rien n’existe, et surtout pas le temps, à part sa présence, la seule chose dont j’ai besoin.
    
    Lorsque le contact de nos langues prend fin, c’est sur son initiative ; ses mains enserrent mon visage, son front se colle au mien, je sens son souffle excité sur mon nez, sur ma bouche.
    
    J’ai envie de lui, j’ai envie de lui sauter dessus, là, tout de suite ; et le plus déroutant dans l’histoire, c’est que j’ai vraiment l’impression de ressentir chez lui un désir de même intensité que le mien ; je sens mon désir me ravager, le sien me troubler.
    
    Ses mains se posent sur mes épaules, m’éloignent un peu de lui ; pendant un instant, le ...
    ... bogoss me fixe ; je connais bien ce regard, un regard qui dégage quelque chose de sauvage, animal, dominateur, presque agressif, un regard inspirant l’envie furieuse de me faire déchirer, de me faire secouer, de me faire défoncer, démonter la bouche et l'entrejambe, de me donner totalement à lui sans conditions, de n'être au service que de son plaisir, de son orgasme, de sa queue, une envie violente, irrépressible qui tord les tripes.
    
    Pourtant, il me semble que depuis quelques après-midis, dans ce regard brun d’un mâle en rut s’est glissé autre chose : je sens que, désormais, la fougue du bel animal est animée non seulement par ses besoins physiologiques, mais par un désir que je lui inspire, moi, Nico ; le beau mâle ne se contente plus de rechercher son plaisir, n’importe où ; il vient le chercher auprès de moi, encore et encore ; et il aime de plus en plus mélanger son plaisir au mien.
    
    Mon bobrun devient plus humain, plus touchant ; ce qui n'efface absolument pas son côté tellement mec, tellement « mâle » ; mon Jérém, est un vrai petit mec, et rien ne peut changer ça ; bien au contraire, le fait qu’il commence à assumer ses envies, projette à mes yeux sa côte de virilité à des sommets jamais atteints, la rendant presque palpable.
    
    Un instant plus tard, le bobrun se révèle être champion dans l’art de l’enlèvement du t-shirt ; Jérém ôte le bout de coton bleu d’un geste rapide, très mec, un geste animé par la précipitation du désir.
    
    Je suis figé devant son torse nu, ...