1. Souvenir rose


    Datte: 24/02/2018, Catégories: ff, amour, odeurs, Oral nostalgie, Auteur: Mieline, Source: Revebebe

    ... secrètement ce moment où elle me donnerait le rythme de mes caresses, où elle se masturberait avec ma bouche, la vulve totalement ouverte, luisante, coulante… Son bassin tout à coup entre en vibration ; son ventre se gonfle, ses gémissements se font plus denses. La pression de ses mains sur ma tête devient encore plus forte, comme si mon visage devenait un sexe, un fantasme, l’objet de son désir, totalement à elle.
    
    Je sens son plaisir arriver. Sa tête ballotte sur le haut du fauteuil. Elle perd pied, crispe ses mains dans mes cheveux, presque à me faire mal, son bassin cherche ma bouche, l’envahit ; sa vulve trempée coule sur mes lèvres… Mes dents soudain se saisissent de son clitoris, le mordillent juste un peu plus fort et, tout à coup, je sens son ventre trembler et se libérer dans ma bouche. Elle pousse un râle de délivrance. Je sens son bassin onduler, ses lèvres gémir. Une longue vibration se saisit de ce corps qui exulte et je bois ce plaisir ; ma bouche en voudrait encore, toujours, plus !
    
    Puis, sans un mot, je me redresse, je viens l’embrasser, mon visage encore plein de son jus. Elle sait que j’aime me mélanger à elle. Je lui prends les mains, la redresse. Elle se lève, me suit. Je m’allonge sur la moquette de la pièce. Elle sait ...
    ... que j’ai envie qu’elle me fasse crier.
    
    Je la vois venir au-dessus de moi, en 69. Je vois ses cuisses écartées au-dessus de mon visage, ses lèvres qui frôlent mon pubis et qui viennent doucement terminer leur caresse sur ma vulve ouverte. Je sens son souffle sur mon ventre, ses mains qui parcourent, effleurent mon intimité, très doucement, puis ses lèvres qui viennent, très longuement, prolonger la caresse.
    
    Ensuite… Ensuite ce sont nos joues qui frôlent nos ventres, nos cuisses, nos sexes, nos lèvres qui caressent nos plis et replis… Et des odeurs, nos odeurs. Je dégage encore un peu le parfum discret et frais du savon par endroits, mais je sens surtout son odeur, personnelle, unique, l’odeur de son intimité aussi qu’elle a déposée autour de ma bouche en prenant son plaisir. Effluves des corps… Goût des peaux qui s’entremêlent. Je ferme les yeux. Et les yeux fermés, je la vois encore. Je réalise combien elle est présente. Je colle mon nez à sa peau et j’inspire lentement. Pendant quelques instants j’arrête de penser et je la respire profondément. Toute autre préoccupation disparaît.
    
    Bien plus tard, des années plus tard donc, quand je ferme les yeux, je la retrouve, la sens encore. Ici, j’ai gardé un peu d’elle, de son goût, dans mon pseudo. 
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