1. Et Dieu créa la chienne (3)


    Datte: 25/03/2019, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Christalship, Source: Xstory

    ... elle n’avait plus le choix.
    
    Elle décida de raconter à Vincent ce qu’elle avait vu - ou plutôt entendu - dans l’après-midi. Il n’en fit pas grand cas. Cela l’avait plus émoustillé que dissuadé.
    
    Arrivés au bar, Camille et Cyrille les attendaient. Quatre verres étaient posés sur la table. Des mojitos selon toute vraisemblance.
    
    — on vous a commandé des mojitos.
    
    — vous avez démasqué mes penchants alcooliques.
    
    — enchantée.
    
    Ils lui répondirent par un sourire. Annabel remarqua chez Camille un je-ne-sais-quoi qu’elle ne parvenait pas à expliquer. Une forme de dureté sous ses airs de poupée. Elle était grande, dotée de fesses galbées, de jambes fines, mais musclées. Elle devait s’entretenir pour avoir un corps pareil. Ses yeux étaient d’un bleu profond et il en émanait un magnétisme irrésistible.
    
    De fil en aiguille, Annabel oublia sa gêne et se détendit. Ils bavardèrent et passèrent un bon moment. Aucun sous-entendu scabreux. Aucun propos embarrassant. Leurs nouveaux « amis » étaient véritablement sympas. Quadragénaires sans enfants, lui avait fait fortune dans la finance, et consacrait une bonne partie de son temps à faire du sport et à s’adonner à diverses activités plus ou moins exotiques. Camille était, selon ses dires, « une sorte d’artiste touche-à-tout ».
    
    Après plusieurs verres et discussions, le barman leur annonça qu’il devait fermer, car il était deux heures du matin. N’ayant pas envie de terminer la soirée à ce stade, tous décidèrent d’aller faire un ...
    ... tour ensemble dans les jardins qui étaient éclairés la nuit. Vincent et Annabel montèrent pour chercher chacun de quoi se couvrir, puis rejoignirent Camille et Cyrille qui les attendaient au bar, une bouteille de vin blanc à la main.
    
    — on en a commandé une dernière pour la route, au cas où.
    
    — des gens vraiment recommandables.
    
    Ils se dirigèrent tous à l’extérieur, et empruntèrent chaque couple main dans la main, le chemin de gravier serpentant dans le jardin. Ils continuèrent à plaisanter, Cyrille ayant passé la bouteille à Vincent qui n’avait pas envie d’arrêter de boire.
    
    Ils arrivèrent au niveau du banc en pierre où Vincent et Annabel s’étaient divertis durant l’après-midi, et s’y installèrent pour continuer à discuter.
    
    Après quelques minutes, il y eut un bref silence. A ce moment, en tournant la tête, Annabel vit Cyrille embrasser fougueusement Camille. Cette vision lui rappela que le couple n’était pas contre un peu d’exhibitionnisme, comme elle l’avait constaté durant l’après-midi.
    
    Vincent était somnolent, affalé sur le banc, la bouteille dans la main. Annabel était gênée, et ses voisins n’avaient pas l’air de faire grand cas d’elle.
    
    Puis ils interrompirent leurs baisers pour se tourner vers Annabel.
    
    — Ça t’a plu de nous écouter baiser cette après-midi ? lui demanda Camille.
    
    — je n’ai pas vraiment eu le choix... répondit Annabel, écarlate.
    
    — mais ça t’a excitée non ? On t’a entendue gémir... rétorqua Camille.
    
    — peut-être.
    
    — tu sais, on ...