Cet obscur objet du plaisir
Datte: 25/03/2019,
Catégories:
fh,
ff,
hplusag,
fplusag,
jeunes,
couple,
extracon,
prost,
vengeance,
conte,
Auteur: Larry Starck, Source: Revebebe
Bastien aimait les femmes, toutes les femmes, disait-il, pourvu qu’elles se comportent comme de belles salopes, des petites putes. Et sur ce plan-là, Jacqueline le comblait, toujours prête à lui gober le manche, à lever la guibole pour se faire astiquer la moule ou à se mettre à quatre pattes pour se laisser pilonner la rondelle. Bastien ne tarissait pas d’éloges, tous les soirs c’était des « ma grosse chienne », « ma salope en chaleur », « ma putain domestique », des chapelets de mots doux qui rassuraient Bastien sur l’ampleur de sa virilité et la magie de son coup de reins.
Ce soir-là, Bastien était particulièrement fier, tout le monde allait comprendre qu’il était un mâle qui en « avait une grosse » lorsque devant son pavillon il gara la superbe voiture allemande, dernier modèle et toutes options qu’il venait de s’offrir. En mettant la clé dans la serrure de la maison cependant quelque chose lui parut bizarre. Ça ne résonnait pas comme d’habitude, il y avait comme un écho. Bastien comprit vite lorsque la porte s’ouvrit sur une maison entièrement vide. Il courut de pièce en pièce, de la cave au grenier : plus rien, tout avait disparu.
Au milieu du salon, il trouva une petite lettre écrite de la main de Jacqueline.
Léopold était ce qu’il est convenu d’appeler un homme arrivé, belle situation, épouse pleine de qualités, aussi appréciée que lui dans la société, deux beaux enfants qui brillaient dans des études ambitieuses, une imposante demeure en centre-ville et ...
... une villégiature au bord de la mer.
Heureux en ménage, Léopold briguait un mandat électoral local qui ne pouvait pas lui échapper. Il avait également un autre attribut qui attestait sa réussite à ses yeux : une maîtresse. Il s’agissait d’une brave fille, secrétaire dans une ville éloignée dans laquelle Léopold se rendait régulièrement. Pour lui, une maîtresse était une femme de laquelle on obtenait ce qu’on ne pouvait pas demander à une honnête épouse, notamment une bouche accueillante pour sa bite, une langue gourmande de ses couilles, et des trous prêts à recevoir toutes sortes de visites, éléments de son corps ou jouets divers.
Bref, Coralie, la maîtresse de Léopold était invitée à se conduire en vraie putain docile à chaque rencontre. Entre deux visites, Léopold envoyait à sa petite salope des courriels pornographiques depuis son adresse secrète, dans lesquels il lui détaillait le menu des petites putasseries qu’il attendait pour sa prochaine visite. Grand amateur de lingerie, Léopold demandait à Coralie d’acheter toutes sortes de dentelles, de cuirs, de soies qui la transformaient en satisfaisante putain de bordel chic. Léopold avait en effet la nostalgie d’une époque qu’il n’avait pas connue, mais qu’il idéalisait. Lorsqu’il n’était pas là, il exigeait que Coralie lui envoyât des photos d’elle en tenue légère quotidiennement.
Ce jour-là, Coralie devait non seulement se préparer, mais encore apprêter son intérieur en « maison de société » suivant les instructions ...