Gwendoline, la femme inattendue
Datte: 25/03/2019,
Auteur: Domibec, Source: Revebebe
... fantasmes se détournent de ces jeunes qui me sont de toute façon interdits, pour aller vers elle. Ça ne me coûte rien d’essayer de la draguer et de faire en sorte que ma nuit ne soit pas celle d’un solitaire.
— Vous êtes d’ici ?
Eh bien, elle a été plus rapide que moi. C’est elle qui entreprend la conversation.
— J’allais vous poser la même question. Non, je ne suis pas d’ici. Je suis ici pour quelques jours en déplacement professionnel. Et vous ?
— Pareil. Je suis arrivée hier soir et repars demain en fin d’après-midi. Et je profite de cette belle soirée estivale et des charmes de cette petite ville avant d’aller m’enfermer dans ma chambre d’hôtel.
— Eh bien, tout à fait comme moi. J’aime bien me mettre ainsi sur une terrasse et regarder les gens passer. Je m’amuse à essayer de deviner leur vie… Mais je dois me tromper à 99 % ! Vous êtes à quel hôtel ?
— À l’Impérial.
— Décidément, que de coïncidences. Moi aussi. Et, sans vouloir être indiscret, quelles sont les raisons professionnelles qui vous amènent dans ce lieu magnifique ?
— Cela vous intéresse vraiment ? Ça n’a aucune importance et je n’ai pas envie de savoir ce qui vous a amené ici. Profitons du beau temps, du beau cadre, de notre compagnie éphémère et de ces quelques heures de congé… Si vous voulez bien, parlons d’autre chose que du boulot. D’accord ?
— Oui, bien sûr.
Là, elle a marqué le premier point et elle m’a salement mouché. Mais après tout, elle a raison. Et si je veux l’avoir dans mon ...
... lit, soyons plus offensif !
— Vous êtes souvent en déplacement ?
— Assez souvent, oui. Au moins tous les quinze jours, je pars quelque part.
— Et ça ne vous pèse pas ?
— Pas le moins du monde, au contraire…
— Mais vous vivez seule alors ? Ou en couple ?
— Ah non, je suis seule. Aucun homme n’a encore voulu de moi.
Elle rit.
— Ah bon ? Pourtant vous semblez charmante…
Je ne peux m’empêcher de regarder ses seins, ses belles cuisses avec la grande envie de poser ma main dessus. Alors, j’ose rajouter :
— Et désirable !
Elle rit de plus belle.
— Vous dîtes ça parce que vous ne me connaissez pas. Vous savez, je ne suis pas une femme ordinaire !
— Ah bon ? Et qu’avez-vous donc de pas ordinaire ?
— Ah ça !… Parlons d’autre chose. Vous avez vu cette bande de jeunes. Ils sont charmants, n’est-ce pas ?
— Tout à fait ! J’étais justement en train de les admirer lorsque vous êtes arrivée.
— Vous choisissiez la fille avec laquelle vous aimeriez passer la nuit, c’est cela ? rigole-t-elle
— Exactement. Et comme je ne savais pas choisir, je me disais que je prendrais bien les six !
— Ohhh ! Monsieur est gourmand.
— À propos de gourmand, il est une heure raisonnable pour dîner. Si nous dînions ensemble, ce serait plus sympathique que chacun seul dans son coin.
— D’accord.
Et nous voilà partis à la recherche d’un restaurant qui nous convienne à tous les deux. Nous optons pour un petit restau qui fait de la cuisine locale avec des produits locaux : foie gras, ...