Laina - chapitre 2 - Histoires de Sexe

Laina - chapitre 2

... applique un bâillon boule que je sangle derrière sa tête. Deux épaisseurs du col de mohair sont maintenant au contact de ses lèvres, de sa langue, emplissent sa bouche et la bâillonnent d’une façon efficace et très sensuelle.

— J’ai pris cette disposition, parce que je te connais. Je sais pertinemment que tu vas alternativement et sans arrêt, parler, gémir, jouir, te plaindre, etc. De plus, je me suis masturbé et j’ai répandu ma jouissance juste à cet emplacement afin que tu puisses me goûter durant toute la promenade et, au retour, après l’avoir longuement léché, le col sera parfaitement propre. Pour toute réponse :
— Humm huum !

Évidemment, pas facile de s’exprimer ainsi accoutrée. Une nouvelle fois, je replie en deux le col qui, dorénavant, s’arrête juste sous son petit nez, tout mignon, masquant ainsi son bâillon boule et son collier de chienne. Les longs poils du mohair vibrent au rythme de sa respiration et viennent effleurer ses narines, provocant ainsi une caresse… très agaçante, voire désagréable. Elle a beau remuer son visage dans tous les sens, rien n’y fait, ils sont toujours bien présents ces maudits poils. Mais, en même temps, les mouvements de sa tête lui caressent agréablement le bas du visage, les joues, les oreilles, le cou, la nuque, ayant les cheveux relevés.

— Maintenant, je te laisse finir de t‘habiller, pendant que je m’occupe de moi. Je t’ai préparé les chaussettes de mohair assorties, ainsi que les moufles et les guêtres à pompons que tu ...

... enfileras par-dessus le bas de ton jean avant de chausser tes chaussures de marche.

Je suis prêt. J’endosse ma parka, juste au moment où elle arrive. Ses yeux brillent d’excitation. Je la trouve magnifique et super sexy dans cette tenue. Afin de cacher sa poitrine enchaînée, je lui passe par la tête un poncho court, lui arrivant à la ceinture, d’épais mohair blanc avec de longues franges et un col rond laissant bien visible le quadruple col roulé.

— Tu me plais beaucoup. Ressens-tu tout mon amour et comme je prends bien soin de toi, de ton plaisir, ma Belle ? Je ne souhaite pas que tu attrapes froid, lui dis-je, mi-sincère, mi-ironique, tout en lui indiquant la protubérance dans mon pantalon. Elle enfile ses moufles de mohair et me tend ses mains afin que je noue les cordelettes à ses poignets. Je réalise un double nœud, sans serrer trop fort pour ne pas bloquer la circulation sanguine. D’un hochement de tête, elle me fait signe que c’est bon. Ensuite, je fais passer ses manches par-dessus le poignet de chaque moufle. Je sais qu’elle apprécie cette "enfermement", cette contrainte. En effet, dorénavant, il lui est physiquement impossible d’ôter quoique ce soit sans mon assentiment et mon aide.

Elle s’approche de moi, pose sa bouche sur la mienne, comme si elle pouvait m’embrasser. D’un lent mouvement de tête, elle me caresse les lèvres avec son col de mohair. J’apprécie. Elle s’en doute, elle me connaît. Ses menottes, enchâssées dans les moufles, se frottent, à travers ...