1. Promenade en Nomen's land


    Datte: 23/03/2019, Catégories: Accouplements Érotiques, Auteur: byJipai, Source: Literotica

    ... continuent leur chemin et traversent le carrefour, je pique un sprint pour les atteindre, je crie en même temps, je manque de souffle et mes poumons commencent à me brûler. J'atteins le carrefour à mon tour, ils sont là à cinquante mètres et je me mets à crier plus fort. Ils se retournent, enfin, ils m'ont vu et ils arrêtent leurs chevaux.
    
    Je me presse vers eux comme un dératé, j'arrive enfin à leur hauteur, ce sont des gardes forestiers tout de vert vêtus.
    
    Comme je suis hors d'haleine je reste là incapable de proférer un son, essayant du geste de leur faire part de ma détresse.
    
    Ils descendent de cheval et me regardent comme une bête curieuse, ils s'approchent, j'arrive enfin à retrouver un peu de souffle.
    
    S'il vous plait, pourriez vous me dire où je me trouve, je me suis perdu?
    
    Vous êtes dans la Forêt de Fontainebleau.
    
    Hein!
    
    Vous êtes à Fontainebleau!
    
    Où ça??
    
    A Fontainebleau!
    
    Je regarde mon interlocuteur, j'ai toujours le souffle bruyant. Puis je regarde le second garde qui s'est approché. Je répète dans un souffle « à Fontainebleau » comme si je n'avais pas compris les mots qu'ils viennent de me dire.
    
    Qu'est ce que je fous là!
    
    Les deux hommes me regardent sous le nez.
    
    Ca ne va pas monsieur?
    
    Je secoue négativement la tête.
    
    Non, je suis dans le bois de Verrières!
    
    Ils se regardent puis ils me regardent, ils me scrutent de la tête aux pieds, ils ont vu mon jean sale, ma veste tâchée de boue, mon teint cadavérique et sans doute ...
    ... aussi ma tâche rouge sur mon front. Ils ouvrent de grands yeux et me regardent d'un air inquiet.
    
    Non monsieur, me dit celui qui semble être le chef de patrouille, je vous assure vous êtes bien à Fontainebleau.
    
    J'ai un malaise, mes jambes se dérobent et fléchissent, je titube et je suis rattrapé sous les bras par les gardes qui me soutiennent.
    
    On va vous appeler du secours.
    
    Il sort un téléphone cellulaire et compose un numéro. Après une brève discussion, il se tourne vers moi et me parle.
    
    On va vous emmener à la maison forestière et la on viendra vous chercher. En attendant on vous ramène à cheval.
    
    Il s'en est suivi une séance épique, car il a bien fallu me hisser sur le dos d'un des chevaux, juste derrière le second du garde, et m'y tenir en équilibre.
    
    Une fois là haut, les chose se passent mieux finalement et je fais le reste de la route dans un confort relatif, en tout cas, dans des conditions de fatigue bien moindre.
    
    Il a quand même duré un certain temps ce voyage, ne me demandez pas combien de temps, je suis trop abasourdi pour avoir une notion claire du temps.
    
    Juché sur le cheval j'essaie de mettre de l'ordre dans ma tête pour savoir comment j'ai pu passer du bois de Verrières à la forêt de fontainebleau.
    
    Enfin une clairière et en son centre la maison forestière. Plusieurs routes y convergent dont plusieurs asphaltées. Nous descendons de cheval et les gardes m'amènent à l'intérieur, ils me font asseoir et me demandent si ça va mieux.
    
    J'ai ...
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