1. Mort d'un fantasme


    Datte: 22/03/2019, Catégories: fh, couple, extracon, danser, fête, amour, volupté, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: Macapi, Source: Revebebe

    ... s’était mal comporté au billard. Je lui ai répondu que j’aurais aimé pouvoir réagir autrement, mais que je ne pouvais pas tromper mon copain. C’était la stricte vérité. Je ne le pouvais pas. J’avais des principes.
    
    Quelques semaines plus tard, nous nous sommes à nouveau retrouvés pour un billard. Cette fois-ci, Klaus était au courant de ma situation et j’étais au courant de son désir. Je l’acceptais. Et même j’acceptais de jouer avec lui ce jeu de séduction. Pas beaucoup, juste un peu. C’est comme s’il me disait constamment qu’il me trouvait à son goût et que je faisais exprès de le provoquer. Je commençais à aimer ce manège. Tout était prétexte à un frôlement de bras, un regard en douce, une main sur ma taille, ses fesses contre ma cuisse. Je crois bien que tout le monde autour de la table se rendait compte de ce que nous faisions. Mais je crois aussi que je ne savais pas trop où tout ceci allait me mener.
    
    Plus, il y a eu cette fête chez Michael. Encore une fois, tout le monde était invité, toujours le même petit noyau, avec les copines du moment. Au souper, j’ai voulu goûter une nouvelle bière que justement Klaus buvait. Il m’a proposé son verre et je l’ai pris en disant :
    
    — Au point où on en est…
    
    Dans ma tête, ça voulait dire qu’on aurait pu s’embrasser, que c’était comme si nos bouches s’étaient déjà touchées. Pourtant, il ne s’était rien passé de concret. Simplement, je crois que l’idée faisait doucement son chemin dans ma tête et surtout dans mon ...
    ... corps.
    
    Après souper, nous avons commencé à danser au salon. Je crois que tous les styles de musiques ont servi nos contacts furtifs. Mais les slows m’ont semblé particulièrement chauds. Lorsque je dansais avec Klaus, ses mains me caressaient le bas du dos et les fesses. Mon corps se collait instinctivement au sien. Une douce chaleur m’envahissait. Il s’approchait de moi, m’électrisait, puis s’éloignait comme pour faire baisser la tension. J’essayais par moment de danser loin de lui, mais mes yeux le suivaient, mon corps tout entier tendait vers le sien. Il était clair pour tout observateur que j’avais envie de lui.
    
    Pourtant, je me refusais à céder à ses avances. Je ne voyais d’ailleurs pas d’avances dans ses gestes. Je ne voyais qu’une manière de passer du bon temps. Je m’amusais comme une adolescente à provoquer ses réactions. Je voyais son regard fiévreux et j’étais fière de voir que je pouvais en être la cause.
    
    Un peu plus tard, nous étions assis un à côté de l’autre sur le divan. Il avait posé sa main sur ma cuisse et me caressait lentement. J’appréciais, c’est certain. Mais mes pensées voyageaient loin, très loin. Je pensais à mon copain distant. Je ne voulais pas, je ne pouvais pas le tromper. Mais avec Klaus, c’était tellement agréable. J’étais ambivalente. Je ne savais plus quoi penser. Je n’envisageais même pas une relation suivie avec Klaus. Je nous voyais simplement dans la suite logique de cette soirée, c’est-à-dire dans son lit. Et rien qu’à y penser je sentais ...
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