1. Mort d'un fantasme


    Datte: 22/03/2019, Catégories: fh, couple, extracon, danser, fête, amour, volupté, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: Macapi, Source: Revebebe

    Je me rappelle Klaus. Il est apparu dans ma vie un beau jour, par le biais d’amis communs. On se voyait de temps en temps chez Michael. Il ne m’intéressait pas à l’époque parce que j’avais un copain, une relation à distance qui se mourrait, mais un copain quand même. Mais lui m’avait remarquée. Il avait vu mon sourire, il avait vu mes jupes courtes et mon air innocent. Il s’était informé à mon sujet, il voulait savoir qui j’étais. Et Michael lui avait répondu que j’étais Myriam, tout simplement. C’est vrai que je ne suis pas facile à cerner, mieux vaut souvent prendre le temps de me connaître que d’écouter et de croire tout ce que les autres racontent.
    
    Un jour, Klaus m’a dit :
    
    — Il faut qu’on se parle !
    — Je n’ai rien à te dire, lui ai-je répondu.
    
    Et c’était vrai. Je ne le connaissais pas, je n’avais rien à lui dire. C’était une boutade, ma manière habituelle de répliquer. Je n’avais même pas réfléchi. Je n’avais même pas compris qu’il voulait réellement me parler.
    
    Une autre fois, nous étions tout un groupe d’amis réunis pour un après-midi de billard. C’était une des premières fois où je jouais, je crois. Autant dire que je n’étais pas très bonne, hormis la chance du débutant qui me faisait parfois jouer des coups vraiment réussis. Sinon, je m’amusais plus que je ne jouais sérieusement.
    
    Klaus était là, bien sûr. Après quelques minutes, il a lancé à la cantonade :
    
    — Myriam et moi on va se marier !
    
    J’ai ri, je suis entrée dans son jeu. C’était une blague, ...
    ... ce n’était pas sérieux, c’était comme un jeu de rôle qui me faisait beaucoup rire. Je n’avais pas vu que Klaus cherchait à me passer un message.
    
    Vers la fin de l’après-midi, toujours au billard, il m’a dit depuis l’autre côté de la table :
    
    — Myriam, tu me déranges.
    — Je peux m’en aller si tu veux ? ai-je répondu instantanément.
    — Non, non, ce n’est pas ça, a-t-il ajouté l’air bizarre.
    
    J’avais encore une fois réagi trop vite. J’ai fini par comprendre qu’il me faisait comprendre qu’il me désirait. Après quelques excuses sur le malentendu, je l’ai pris à part et, comme une conne, je lui ai raconté mon histoire.
    
    Dans la continuation du jeu, je lui ai dit qu’on ne pouvait pas se marier parce que j’étais déjà fiancée. En tout cas, j’avais un copain et nous nous étions déjà parlé de mariage, ce qui revenait presque au même. Il n’a pas compris pourquoi j’aimais encore cet homme qui était à des milliers de kilomètres de moi et, qui plus est, que je n’avais pas revu depuis des années. Pour lui, ce n’était pas une vraie relation.
    
    Après cette conversation, Klaus était mal à l’aise et pressé de partir. Je sentais confusément que je l’avais blessé. Je sentais aussi un trouble en moi, le plaisir diffus d’avoir été séduite. Aucun homme ne m’avait effectivement approchée depuis des années. Mon lit était vide depuis aussi longtemps. Quelque part en moi se réveillait le désir de plaire. Mais je ne le savais pas encore précisément.
    
    Klaus m’a écrit un email pour s’excuser s’il ...
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