1. La cavalcade


    Datte: 21/03/2019, Catégories: fh, sport, campagne, Humour Auteur: Mia Enon, Source: Revebebe

    ... souplesse. Ses voltes font se perdre dans le vide les charges de l’étalon. Je ris de ce carrousel improvisé qui a l’air de réjouir aussi mon poursuivant. Mais il est décidément meilleur cavalier que moi et me coince dans un angle du pré. Belle joueuse, je le laisse s’emparer de mes rênes et partir au petit galop vers un bosquet en remorquant ma jument derrière lui.
    
    Nous mettons pied à terre, rendant leur liberté aux chevaux. Ils nous connaissent et n’iront pas loin. Nous savons très bien tous les deux ce qui va se passer. Hector m’entoure la taille et m’attire vers un hêtre entouré d’un épais tapis de feuilles. Il me fait m’asseoir, prend ma bouche, me caresse le dos, les flancs, les seins. Je réponds à son baiser mais la poursuite de tout à l’heure m’a assez émue pour rendre ces préliminaires superflus. Je lui demande de m’aider à retirer mes bottes. Il se redresse, empoigne ma cheville gauche, lève haut la jambe et arrache plutôt qu’il n’enlève une première botte. La seconde suit avec la même méthode. Pendant qu’il y est Hector décide de compléter le travail, dégrafe mon pantalon de cheval et le fait glisser avec mon slip sur mes mollets. J’achève de m’en débarrasser et l’attire vers moi avec un « maintenant » qui déclenche chez lui un nouveau rire. Avec beaucoup de délicatesse il me couche sur le lit de feuilles, écarte mes jambes, baisse sur ses cuisses sa culotte de cheval. Je m’attends à une invasion délicieuse mais il a la petite cruauté de caresser un moment de son ...
    ... gourdin les bords de la cible sans s’y engager. Je le saisis et le plonge en moi. Et le vigoureux pilonnage qui suit me fait aussitôt décoller. Je brame mon bonheur à tous les échos.
    
    Hector s’est retenu. Il a manifestement décidé de faire durer la séance. Il me dégage de son poids et nous nous relevons. Avec son pantalon retourné au-dessus de ses bottes et son sexe dressé il donne un spectacle assez croquignolet. Je ne dois pas être mal non plus, le cul à l’air et le corsage ouvert. J’éclate de rire et fais un bond de côté quand il veut me saisir. Bien entendu il s’empêtre dans son fourbi et manque s’étaler en jurant comme un charretier. Mais je me sens des plus accommodantes et me rends de bonne grâce. Il s’assied le dos contre l’arbre en maugréant encore un peu. Je me coule sur ses genoux et veux cette fois entamer un long jeu de baisers et de caresses. Mais c’est à son tour d’être pressé, il bande comme un bourricot. Je l’enfourche, m’empale sur lui. Il me laisse monter et descendre à mon aise, se contentant de contrôler le mouvement en empaumant mes hanches. Par moment il les lâche pour flatter un sein, peloter ma croupe ou attirer ma tête à portée de sa bouche. La jouissance de tout à l’heure revient très vite et je la laisse monter, s’installer, durer. Je voudrais à la fois qu’elle s’éternise et qu’elle se termine tellement elle me bouleverse. Lui n’en peut plus. Il explose dans mon ventre en longs jets brûlants.
    
    Merci, petit bois de hêtres, pour un des meilleurs ...