1. Le monde est ruisselant


    Datte: 20/03/2019, Catégories: f, jeunes, cérébral, Masturbation fdanus, poésie, délire, Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe

    ... finit l’ère enfantine.
    
    Dans son fantasme aussi, vient lui toucher les seins
    
    Une fille gentille, elle aussi dénudée :
    
    Celle qu’elle a croisée hier dans un magasin,
    
    Qu’elle rêve à présent contre sa peau soudée.
    
    Si celle-ci voulait, elle lui lècherait
    
    Volontiers le conin que la belle imagine
    
    Délicieusement doux à humer, picorer
    
    De baisers, tendrement, sous un duvet d’hermine.
    
    Le berlingot transpire un effluve salé
    
    Que la belle coquine au bout des doigts suçote.
    
    C’est un miel odorant qu’il lui plaît d’avaler ;
    
    Plongée dans son fantasme, elle se fait gougnotte.
    
    N’y tenant plus, voici que sur une impulsion
    
    L’étudiante s’en va fouiller dans une armoire :
    
    L’objet adéquat pour cette situation
    
    Est un jouet coquin au moteur vibratoire.
    
    Emprunté à la mère, il s’agit d’un engin
    
    Qu’après avoir un peu lubrifié de salive,
    
    Elle s’enfonce au creux humide du vagin
    
    Et se pilonne avec, d’une façon lascive.
    
    La volupté lui vient des fortes vibrations
    
    Venant du merveilleux jouet qu’elle s’engode,
    
    Ce qui bientôt procure une déflagration
    
    De plaisir pour la belle à la croupe très chaude.
    
    Quand le potentiomètre est mis au maximum,
    
    Les vibrations transmises au bassin de fille
    
    Déclenchent à ce moment un orgasme au summum :
    
    Elle ne peut retenir un cri et s’égosille.
    
    Qu’il y-t-il ma chérie, lui crie de loin Maman ?
    
    Rien : je me branle un peu ; laisse-moi donc tranquille.
    
    La mère rassurée replonge en son ...
    ... roman
    
    Où l’amant pour sa belle alors se déshabille.
    
    La maman pense alors : ce livre est excitant
    
    Et glisse quelques doigts au fond sa culotte.
    
    Dans son fauteuil devant le foyer crépitant,
    
    Elle se livre à sa sensuelle marotte.
    
    Le héros du bouquin est tellement viril
    
    Lorsque, la nuit venue, il étreint sa maîtresse
    
    Après avoir bravé d’innombrables périls,
    
    Qu’il offre à son aimée des trésors de tendresse.
    
    Il la baise dix fois, et il a encore faim
    
    Et soif de cette chair que les femmes détiennent.
    
    Puis lorsque l’aube vient, qu’elle s’endort enfin,
    
    Il tripote tout seul sa tige sous-pubienne.
    
    La lectrice, étonnée par autant de vigueur,
    
    S’émerveille, inspirée par tous ces mots obscènes
    
    Qu’elle lit page à page, où le héros dragueur
    
    Séduit toutes les femmes en de torrides scènes.
    
    Elle dégrafe enfin le haut du pantalon,
    
    Abaisse sa culotte afin que d’être à l’aise.
    
    Soutien-gorge défait, palpant son mamelon,
    
    Elle imagine que c’est elle que l’on baise.
    
    Lorsque le personnage est attaché tout nu,
    
    Que deux cents amazones en furie le violent
    
    Pendant toute la nuit et que le détenu
    
    En redemande encore, dur entre ses guiboles,
    
    Qu’un gorille en plein rut se jette après sur lui
    
    Et opte pour son cul pour lui faire sa fête,
    
    Nullement le héros sans reproche ne fuit,
    
    Car c’est virilement qu’il épuise la bête !
    
    La lectrice se dit que l’auteur est un fou,
    
    Mais cela lui chatouille le bas de son ventre.
    
    Le majeur replié ...