1. Le monde est ruisselant


    Datte: 20/03/2019, Catégories: f, jeunes, cérébral, Masturbation fdanus, poésie, délire, Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe

    Ce texte a été censuré sur Facebook seulement deux heures après avoir été publié.
    
    Quelqu’un a dû me dénoncer. Ou bien, il y a une recherche automatique sur des mots-clés. Peu importe. Les ciseaux informatiques des censeurs sont d’une effrayante efficacité.
    
    Il s’agissait pourtant d’un groupe fermé de poésie érotique, interdit aux moins de 18 ans. Clairement, selon leurs standards, il n’est pas « politiquement correct ». Il est même scandaleusement obscène, surtout si l’on prend tout, d’une manière absurde, au premier degré.
    
    Une lectrice, parmi mes amies, a eu le temps de le qualifier dans un commentaire de « Sodome et Gomorrhe halluciné et masturbatoire ».
    
    Amis lecteurs, je vous laisse juges.
    
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    Quand la nuit se déploie, l’ange concupiscent
    
    Qui souffle le désir a étendu ses ailes.
    
    Les songes se font crus ; une fièvre de sang
    
    Fait que sombre le monde en agonie charnelle.
    
    Voyez ! Une fenêtre éclairée ; la maison
    
    Abrite une maman et sa fille étudiante.
    
    Sentez-vous du parfum de chair l’exhalaison,
    
    La sensualité de la fleur palpitante ?
    
    La mignonne étudiante à son bureau se branle,
    
    Et de cette caresse il lui vient le plaisir
    
    En pensant aux garçons dont le corps l’affriole ;
    
    Souvent, elle s’adonne à ce plaisant loisir.
    
    Profitant de ce temps où, demeurant seulette,
    
    Elle est censée revoir ses travaux dirigés,
    
    Elle aime mieux s’offrir, coquine, la branlette,
    
    Rêvant à des phallus devant elle ...
    ... érigés.
    
    Le parcours de ses doigts autour de la colline,
    
    Au sommet de sa fleur d’où la mouille suinte
    
    Lui procure des joies qui la font plus encline
    
    À poursuivre longtemps la solitaire étreinte.
    
    Posées sur le bureau, les jambes écartées
    
    S’ouvrent sur une chatte imbibée du nectar
    
    Ravie de voir enfin le jour, déculottée :
    
    Dans les poils pubiens, c’est un joyeux bazar.
    
    Le majeur tourne autour du bouton voluptueux
    
    Qui, extrait du fourreau, révèle sa puissance ;
    
    Car bientôt le plaisir s’annonce tempétueux
    
    Dans un gémissement de folle jouissance.
    
    Ses fantasmes de fille ont de nombreux amants ;
    
    Des amantes aussi : elle est bisexuelle.
    
    Il y a des princesses et des princes charmants
    
    Qui l’encouragent dans son action manuelle.
    
    Dans cette frénésie, une odeur de sueur
    
    Dans la petite chambre, à ce moment, s’exhale :
    
    Le joli petit con distille une liqueur
    
    Qui pourrait rendre fou, s’il y en avait, tout mâle.
    
    Elle rêve : un garçon vient lui lécher l’endroit
    
    Qui est déjà mouillé, car les doigts le triturent,
    
    Puis il glisse son pieu dans le canal étroit
    
    De jeune demoiselle où un doigt s’aventure.
    
    La fille se souvient de cette nuit d’été :
    
    Elle s’abandonna, dénudée sous l’orage,
    
    À de nombreux garçons pleins de virilité
    
    Qui dans un rire fou prirent son pucelage.
    
    Ils avaient des regards dénués de raison,
    
    Perdus de désir pour la belle libertine.
    
    Ils ont plongé leur membre au cœur de la toison
    
    Ensanglantée : ainsi ...
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