1. Manue


    Datte: 20/03/2019, Catégories: fh, piscine, magasin, amour, Auteur: Arno, Source: Revebebe

    Comme suite de la série EXpérience, je vous livre le souvenir précieux, vieux d’une dizaine d’années, d’un après-midi où je retrouvai Manue à la piscine chauffée et en plein air du centre naturiste où se trouvait son épicerie bio.
    
    Elle m’attendait allongée nue sur une serviette au bord du bassin déserté. À cette saison, il n’y avait quasiment jamais personne. Toute menue elle était, Manue : un mètre cinquante. Elle s’habillait avec du quatorze ans. Elle était fine, son visage était encadré de longs cheveux châtains, les yeux verts constellés de pépites d’or, des petites fesses qui me souriaient, les seins en poire, menus, haut perchés : une femme en miniature. Quand on s’affichait ensemble, nous avions alors entre 17 et 21 ans, le contraste avec moi et mon 1,92 m était assez comique.
    
    Je m’étais aussi dévêtu à l’entrée de la piscine, c’est obligatoire. Autant on peut rester habillé quand on se balade dans le camp même s’il est fortement conseillé de se dévêtir, autant il y a certains endroits comme celui-ci et la plage où la nudité est imposée.
    
    Manue me vit mais ne se leva pas à mon approche. Je m’assis à ses côtés, elle me tournait le dos, allongée sur le ventre. Je passai ma main le long de son dos, l’embrassai dans le cou et furtivement, il n’y avait personne ou presque, sur la fesse pour la faire tressauter et m’allongeai à côté d’elle. On parla de tout et de rien comme deux très vieux amis qui se retrouvent. Elle me raconta les progrès de son nounours – ...
    ... elle avait entrepris l’éducation de son mec, le père de ses enfants qui avait, selon elle, la libido d’une huître – me confia une aventure avec un type du camp qui s’était pas trop mal déroulée si j’en crois sa manière de ronronner quand elle l’évoqua.
    
    Comme toujours, il y avait de l’électricité entre nous, mon sexe gagna ce stade intermédiaire entre pleinement bandé et au repos total. Elle me regarda, constata mon état changeant et me sourit. Ingénue avec son côté Lolita qui me rend dingue, elle flatta brièvement sa poitrine pour la faire pointer et me demanda ce que je pensais de son petit ticket de métro. Que dire, si ce n’est que je trouvais cela mimi, comme une flèche, une indication de la direction.
    
    Elle se redressa alors, s’assit en lotus en face de moi, glissa une main distraite entre ses lèvres comme pour les lisser, son sexe s’ouvrit. Je la félicitai pour l’épilation impeccable. Évidement, ici où elle passait la moitié de la journée nue, c’était indispensable. On se raconta nos derniers trips. Elle aimait entendre que ma femme et moi soyons si raccords au niveau sexe. Elle râlait :
    
    — Si seulement il était ouvert comme toi !
    
    … et son éternelle litanie contre son homme stylé vieux garçon sage. Elle me dit que son plus grand trip actuellement serait qu’il la baise dans la boutique. Elle adorerait juste fermer le rideau et qu’il la couche sur l’éventaire à fruits pour la prendre ainsi.
    
    Elle aimait associer des souvenirs crus aux lieux qu’elle côtoie ...
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