Première séance
Datte: 17/03/2019,
Catégories:
fh,
fsoumise,
hdomine,
sm,
init,
initiatiq,
Auteur: Umi, Source: Revebebe
... l’avait prescrit. Son expérience était au moins unique à ses propres yeux. Et peut-être jouissait-il des infimes différences entre ses différentes partenaires ? Elle l’espérait.
— Tu vas à présent tourner lentement ton visage vers moi, plonger tes yeux dans les miens. Je suis le client, tu veux me faire les poches. Je veux, dans ton regard, que tu me promettes tous les plaisirs du monde et plus encore, si j’accepte de mettre la main au portefeuille. Tu veux mon fric et pour ça tu dois passer par mes couilles. Je veux que tu les fasses doubler de volume.
Elle n’eut aucun mal à jouer sa partie. Elle n’avait plus qu’une envie au ventre : faire jouir son maître. Son plaisir passait à présent par le sien, inextricablement lié. Elle voulait le mener à l’éjaculation afin de se délivrer elle-même. Elle savait qu’elle ne serait assouvie que lorsqu’elle ferait couler le jus dont elle devenait avide. Toute son âme se tendait dans cet unique but : exciter son maître, le satisfaire, être la parfaite solution à son désir, le fourreau adéquat de son extase, l’esclave idéale dans laquelle il se répandrait.
— Bien… c’est convainquant. Défais lentement la ceinture de ton manteau et entrouvre-le suffisamment pour me faire deviner ce qui se cache dessous.
Elle obéit et écarta langoureusement les pans de la fourrure blanche. Il n’avait plus besoin de lui rappeler son rôle, elle était pleinement devenue cette putain des boulevards. La seule différence tenait dans le fait qu’elle ne ...
... désirait qu’un seul client et ne voulait pas de son argent, seulement qu’il se serve d’elle toute la nuit.
— Avance-toi vers moi lentement, avec assurance et séduction, comme un mannequin de mode. Et ne quitte pas mes yeux un seul instant.
Elle fit de son mieux. Il l’arrêta d’un geste, elle n’était plus qu’à un mètre de lui. Ses mains lui indiquèrent d’ouvrir plus largement le manteau. Il la détailla du cou jusqu’aux chevilles, elle sentait la caresse brûlante de ses prunelles, elle se demandait si l’abondante humidité qui perlait d’elle était visible.
— Bouge pour moi.
Jamais elle n’avait fait cela mais elle ne perdit pas de temps à se demander si elle serait ridicule. Elle fit aller ses hanches de droite et de gauche, suggestivement, puis imprima des mouvements de rotation, formant des huit avec sa croupe, telle une danseuse de cabaret oriental. Elle plia les genoux et descendit, ses mains prenant appui sur ses cuisses. Remontant, elle effleura son sexe, ses seins, l’allumant toujours de ses iris dévoyés, strip-teaseuse de peep-show.
— Fais glisser ton manteau sur tes épaules.
Elle se sentait divinement bien. Elle constatait qu’elle avait capté l’attention de son maître et obtenait son approbation. Ce qu’il voyait lui convenait et elle était la raison de sa satisfaction.
Elle lui faisait l’amour par sa danse, et elle-même se sentait prête à jouir, il aurait suffi qu’il la touche pour qu’elle explose.
— Passe la langue sur tes lèvres.
Il la rendait ...