L'homme de la piscine
Datte: 15/03/2019,
Catégories:
hh,
occasion,
Gay
Auteur: Arthus, Source: Revebebe
... sûr.
Il me raconte une rencontre qu’il a faite plus tôt en fin d’après-midi ; je n’en crois pas mes oreilles : mais c’est de moi qu’il parle ! Je suis tout autant perturbé que lui… Je le laisse raconter son trouble quand il a vu mes fesses à la piscine, sa peur de me regarder en face au resto.
— Écoute-moi, je vais te surprendre. On dit que le monde est petit ? En voilà la preuve !
Je le décris, dans les moindres détails. Je lui fais part de mes sentiments du moment quand je le regardais en douce dans la piscine, sa gêne au restaurant qui m’avait fait sourire, jusqu’à son regard en douce pour me voir quitter la salle. À ce moment-là, il répond plus ; j’imagine qu’il doit être en état de choc. Son silence me paraît long. Je m’attends à ce qu’il coupe, voire même qu’il fasse ses valises pour quitter l’hôtel.
— Je suis désolé, Monsieur ; vous me troublez énormément. Je ne m’attendais pas à ça, je vais couper.
— Il n’en est pas question ! Est-ce que tu as réellement envie de réaliser ton fantasme ?
— Oh oui, Monsieur…
— Tu es prêt à accepter mes exigences ?
— Je ne sais pas.
— Écoute, il n’est pas question que je te fasse du mal : ça restera un jeu avant tout, dans le respect de chacun. Maintenant la balle est dans ton camp. Si tu es d’accord, je te présente mes défis ; si tu ne l’es pas, je mets fin à cette conversation.
Une nouvelle fois la réponse se fait attendre ; je ne lui en veux pas, il doit y avoir une tempête sous son crâne. Entre nous, ...
... j’espère de tout cœur qu’il va accepter.
— Oui Monsieur, j’accepte.
Je suis ravi. Je lui explique ce que j’attends de lui, la chance qu’il a. Sa chambre se trouve au même étage que la mienne, dans le même couloir. J’entends une porte qui s’ouvre ; je fais de même. Tout est calme. Il est pieds nus sur le pas de sa porte, et porte le peignoir blanc de l’hôtel. Je lui fais signe d’avancer tout doucement.
Je vois qu’il est nerveux. Il fait quelque pas. D’un geste sec de la main, un peu comme un policier qui oblige un véhicule à s’arrêter, je le stoppe et lui demande d’ouvrir son peignoir. Il s’exécute. Il en slip blanc dessous, comme je le lui avais suggéré. Je lui fais signe d’avancer. Ma main se soulève : il bouge plus. En mimant le geste, je lui fais comprendre qu’il doit baisser son slip. Il hésite un peu, mais s’exécute. Je regarde sa verge : son pubis n’est pas très fourni. Je préfère : j’ai un faible pour les sexes complètement rasés. La situation est stressante ; il n’est pas en érection, mais j’ai l’impression que sa tête est en feu.
Je lui fais comprendre qu’il doit laisser le sous-vêtement à terre. Il avance de nouveau vers moi ; il lui reste une vingtaine de mètres. Ma main se lève, il se fige. Cette fois, c’est le peignoir qui quitte son corps. Franchement, il est beau, tout nu. Cette fois, il peut plus cacher son émotion : sa verge se tend ; il s’avance vers moi, et en chuchotant il me dit :
— Je suis à vous, Monsieur.
— Retourne chercher ton peignoir ...