1. Premiers ébats


    Datte: 14/03/2019, Catégories: délire, Humour fantastiqu, revebebe, Auteur: Brodsky, Source: Revebebe

    ... Bukowski est mort depuis longtemps.
    — Eh, la souris, tu as lu mes bouquins ? s’énerva le Vieux d’entrée de jeu.
    — J’ai lu Bukowski, si c’est la question.
    — Donc, tu sais parfaitement que lorsqu’on écrit, tout est possible, même la résurrection d’un mort ?
    — Je ne vois pas où vous voulez en venir…
    — Tout simplement que ton Créateur, un mec génial, plus grand que Brodsky, plus grand que toi, que tous vos putains de dieux de l’Olympe, un mec qui est quasiment mon égal pour ce qui est d’écrire des conneries, a décidé qu’ici, au milieu des personnages qui peuplent votre monde, DANS CETTE SERIE, je ferais partie des personnages principaux.
    — Hum…
    — Hum hum, Madame la Philosophe !
    — Pourquoi m’appelez-vous comme ça ?
    — Euh, repris-je afin d’éteindre le feu, il est en train de mélanger plusieurs univers parallèles en même temps.
    — Attends Brodsky, je ne me trompe pas, Lilas, c’est bien…
    — TA GUEULE HANK !
    — Bon, quand vous aurez terminé vos private jokes à la con, on pourra peut-être continuer cette histoire.
    — Euh… Démonia, fais pas celle qui sait pas…
    — BON ! On peut savoir ce que Bukowski fout ici, nom de Zeus ? cria Cyrielle.
    — Il est là pour vous.
    — QUOI ?
    — Les filles, ne le prenez pas mal, surtout… Mais, je ne pouvais en choisir qu’une parmi vous. Pour des tas de raisons… Et pourtant, j’avoue, vous me faites kiffer grave toutes les trois. Alors, je me suis dit que pour les deux autres, mon copain Hank serait quand même mieux qu’un lot de consolation… ...
    ... Cyrielle, Démonia, il est tout à vous…
    
    Hank se leva, tenant la bouteille de sky dans sa main gauche et effectua un salut de théâtre avec le reste du corps. Elles lui sautèrent dessus comme des harpies sur leur proie, en moins de trois secondes, elles eurent ôté chemise et pantalon et Cyrielle se mit à jouer du pipeau tandis que le minou de Démonia s’offrait à la bouche avide de mon pote. Tandis que je contemplais la scène, je sentis la main de Lilas qui prenait la mienne.
    
    — Et nous, beau gosse ?
    — On va les laisser s’amuser tous les trois. Sortons donc faire un tour…
    
    **********
    
    La veille au soir, durant les agapes, je n’avais eu qu’une seule obsession : tringler Lilas. Mais en cette fin d’après-midi, je n’avais plus qu’une envie, la contempler. Ouais, tu peux lâcher ton machin, lecteur de mon cœur et le refoutre dans ton pantalon. On n’est pas des animaux, merde ! Et puis je vais te dire, Lilas est si belle, ses yeux tellement limpides, son corps tellement fin, sa peau tellement douce… que j’ai pas envie de te raconter. Le corps de Lilas, l’âme de Lilas, c’est mon refuge, mon sanctuaire, c’est sacré, t’entends ? Bon, c’est vrai qu’à ce moment de l’histoire, je n’en étais pas là. J’étais juste en train de commencer à tomber amoureux. Et c’est marrant, mais à partir du moment où ce genre de sentiment commence à nous envahir, ben on a bien du mal à continuer de frimer, de jouer les cadors, de se la péter… C’est bien ça le drame ! Je me la pète, je la fais rire, je joue les ...