Juste une graine
Datte: 22/02/2018,
Catégories:
f,
ff,
jeunes,
fépilée,
essayage,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: Claire Obscure, Source: Revebebe
... l’enfile et me regarde dans la glace. Problème ! Le maillot est super échancré ; j’ai l’impression d’avoir la moitié des poils du pubis qui dépasse. J’essaie fébrilement de les faire rentrer, mais il n’y a bien sûr rien à faire.
Madame Delvoix m’appelle :
— S’il te plaît, Claire, nous avons pris un peu de retard et je dois bientôt rentrer. Il y a un problème ?
— Non, non, Madame.
Rouge comme un coquelicot (ça change des pivoines), je retourne dans l’arrière-boutique.
— Ah, oui, je vois le problème. Ne t’en fais pas. On est toutes faites pareil. Et puis tu sais ce qu’il te reste à faire pour la prochaine fois.
Madame Delvoix fait ensuite le « tour du propriétaire ». Elle ne semble pas très contente.
— Non ; là, ça va pas du tout. Ça baille sur les côtés de la poitrine. Le dos ne convient pas non plus. On dirait que tu as un sac sur les fesses.
— Je suis désolée, Madame.
Elle rit.
— Mais ce n’est pas ta faute, tes fesses sont très bien ! Bon quelle heure, il est ? Oh, là là… Je vais être très en retard. Vite, donne-moi le maillot : je vais faire les premières retouches tout de suite, à l’œil, pendant que tu mets le dernier ensemble.
Madame Delvoix tend la main vers moi. Elle semble vraiment très pressée. Hé, ho ! C’est pas moi qui ai demandé à faire les essayages ce soir.
— Euh, je…
Sa main s’agite, pressante.
Je me tourne et enlève le maillot. Je crois que je suis rouge du front jusqu’aux pieds. Je suis bien obligée de lui faire face pour ...
... lui donner le maillot. Je suis un peu rassurée : elle ne me regarde pas vraiment. J’ai tout de même placé une main devant mon pubis.
Elle me tourne déjà le dos pour retourner à sa table.
— Vite, va mettre le body.
Je regarde à droite, à gauche, sur et sous la table : pas de body en vue.
J’ai un bras devant ma poitrine et toujours la main devant mon sexe.
— Madame Delvoix, lui dis-je d’une petite voix.
— Quoi ? Elle a les yeux fixés sur le maillot, comme s’il lui avait fait un affront personnel.
— Où est le body ?
Madame Delvoix relève la tête. Ah, bravo, bien joué.
— J’ai dû le laisser sur le comptoir.
Elle rebaisse la tête. Et… donc… je suis supposée aller jusqu’au comptoir à poil. Au comptoir situé en face de la vitrine. Qui donne sur une rue de centre-ville. À 20 h. Ça va pas la tête ?
Ah, la tête je sais pas… mais tout le reste du corps me dit : « Vas-y, vas-y ! ». Sans un bruit, je sors de l’arrière-boutique. Je me faufile, à moitié courbée, entre les présentoirs. Il me reste deux mètres à faire avant le comptoir. Je serai pleinement visible depuis la rue. J’aurais dû éteindre les lumières de la boutique en laissant juste celles de la vitrine : cela m’aurait rendue presque invisible de l’extérieur. Mais je me sens capable de le faire. Oui, je peux le faire. Je fonce et m’accroupis une fois derrière le comptoir. Le body est effectivement dessus.
— Claire, je t’attends ! entends-je.
Bon, allez ! J’y prends goût ; je me saisis du body et ...