1. Le regard vert


    Datte: 11/03/2019, Catégories: fh, jeunes, inconnu, vacances, voyage, train, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fdanus, fsodo, Auteur: Athanagor, Source: Revebebe

    Voilà, c’est fini.
    
    Ma semaine de ski touche définitivement à sa fin. Je ne le comprends réellement qu’une fois assis dans le TER, lorsqu’il quitte le quai de la gare. Je vais bientôt devoir reprendre ma vie d’étudiant.
    
    En y réfléchissant, j’ai passé une excellente semaine, je me suis complètement vidé la tête de tous ces cours, TP, colles… Et de Magalie surtout.
    
    Magalie c’est mon ex, ça fait déjà deux mois qu’elle m’a plaqué… Et depuis, ça ne va pas fort. Je suis comme anesthésié, à ressasser à longueur de journée nos deux années de vie commune. Magalie hante encore mes pensées, de regrets et d’aigreurs mélangés…
    
    C’est la première fois de la semaine que j’y repense. Et le cœur léger !
    
    C’est vrai que cette semaine j’ai repris goût à la vie : j’ai l’impression d’avoir redécouvert que des femmes vivent aussi sur Terre !
    
    Ça a commencé à la terrasse du café en bas des pistes, quand j’ai senti sur moi le regard de cette jolie blonde. Elle était plus âgée que moi, peut-être d’une dizaine d’années, mais j’avais été comme happé par ses yeux bleus. Et par ses joues rosies par le froid et l’effort.
    
    Elle venait d’ouvrir son anorak pour profiter du soleil, dévoilant un tee-shirt moulant avec un léger décolleté. J’avais trouvé ça très sensuel : la peau blanche de son cou et de la naissance de ses seins qui se révélaient dans la profondeur de son manteau. Et elle m’avait souri…
    
    Perdu dans mes souvenirs, mon regard se porte au dehors, sur les pentes enneigées qui ...
    ... défilent. Le train est presque vide, la personne la plus proche est assise à deux rangées de sièges.
    
    Ce n’est qu’en arrivant en gare de Chambéry que je sors de ma torpeur. Vu le monde sur le quai, c’en est fini du calme et des rêveries.
    
    Je réalise qu’il va falloir faire de la place : autant ranger tout de suite mon gros sac à dos et mon manteau qui sont étalés autour de moi. Je profite du fait que le wagon est encore vide pour les placer sur les portes bagages, de l’autre côté du couloir.
    
    Je garde quand même, sous mes jambes, le sac en plastique où se trouvent des magazines et des livres mis de côté pour le voyage.
    
    J’ai la tête enfouie entre les jambes à la recherche du roman commencé la veille lorsqu’une voix m’interpelle : « Est-ce que c’est libre ? »
    
    La propriétaire de cette douce voix attend la réponse en pointant du doigt, dans un mouvement circulaire, les places en face et à côté de moi. Je suis comme hypnotisé par son regard vert transparent.
    
    Je réussis à peine à articuler une réponse qu’elle s’est déjà retournée pour placer son sac à dos à côté du mien.
    
    Ses gestes sont souples et précis, elle semble bien à l’aise dans son jean moulant et son gros pull un peu ample.
    
    Ses cheveux noirs, coupés courts, presque en bataille, laissent deviner sa nuque. Au lieu de venir s’asseoir, elle se dirige vers la porte du wagon, à la rencontre d’un couple de quinquagénaires, pour leur prendre leurs valises.
    
    Je déchante rapidement en comprenant que la jeune femme ...
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