1. Extrêmes


    Datte: 22/02/2018, Catégories: f, jardin, Masturbation Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... mais moins que les tournesols !
    
    Donc dans ma maison avec jardin, dixit Patricia, je peux faire des tas de choses, des trucs pas possibles et pas racontables !
    
    — Et tu veux que je fasse quoi, dans mon jardin ?
    — Ben, il y a des murs autour, non ?
    — Oui, c’était dans le temps une petite cour que le précédent proprio a défoncé pour y mettre cinquante centimètres de terre et du gazon.
    — Ok, ok, ok ! Donc, pourquoi tu ne te balades pas à poil dedans ?
    — Quoi ? !
    
    Elle me regarde d’un air navré puis reprend sur le ton d’une institutrice à une enfant un peu retardée :
    
    — Donc, pourquoi tu ne te balades pas toute nue dans ton jardin ?
    — Et pourquoi donc, me balader toute nue ?
    — Ah tu connais le mot « à poil », c’est bien !
    — C’est ça, fous-toi donc de moi !
    — T’as un jardin en pleine ville, pourquoi ne pas profiter des rayons de soleil pour faire bronzette ? T’es blanche comme une endive, un peu de couleur ne te fera pas de mal…
    — Oui, c’est ça, et je serai carbonisée en deux temps, trois mouvements !
    
    Elle sourit :
    
    — Je constate que tu ne sembles pas être contre le fait d’être à poil dans ton jardin, le truc qui te gêne, c’est d’être roussie !
    — Euh…
    
    Son téléphone portable sonne. Petit dialogue à une seule voix, certainement un de ses nombreux amants. Puis notre conversation change de sujet. Et les jours passent…
    
    Aujourd’hui, il fait beau ce matin. Personne à la maison sauf moi, bien sûr. Mon bonhomme ne rentrera pas avant ce soir, les enfants pas ...
    ... avant quatre heures. Je suis dans la cuisine, enfin, ce qui me sert de cuisine et à travers le carreau, je vois le jardinet baigné de soleil, l’herbe douce et verte, une fine brise fait osciller le tapis végétal. Quelque chose en moi survient, une sorte d’envie un peu curieuse, je songe à ce que Patricia m’avait dit…
    
    Je chasse cette idée de ma tête, j’ai autre chose à faire.
    
    Non, je n’ai rien à faire, le ménage est fait, je n’ai pas la cuisine à faire pour le midi, les chambres sont rangées, la maison propre entre les sacs de plâtre et de ciment qui traînent ci et là. Non, rien à faire, sauf aller faire quelques commissions pour boucher les quelques trous d’un frigo bien plein. Ou bien lire le tas de bouquins qui jonchent mon chevet.
    
    Rien… sauf…
    
    Non, c’est trop… comment dire… bref, pas bien ! Mais ce jardin m’attire un maximum, avec son soleil pervers et son gazon maudit ! Tant qu’à faire quelque chose, autant lire dehors sur le transat et profiter du soleil. Quelques minutes plus tard, je suis voluptueusement allongée, un livre en main, une bouteille d’eau juste à côté. Il fait vite chaud, je dégrafe deux boutons de ma robe légère. Je suis bien. Mais ce soleil m’éblouit de trop, alors je rentre chercher un chapeau de paille, celui qui sert de déco au-dessus de mon armoire dans la chambre dite « conjugale ».
    
    Là c’est très bien, le chapeau sur la tête, le visage abrité, une petite brise qui souffle autour de moi et le soleil qui commence à me dorer doucement ! Trop ...
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